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Essai Tesla Model 3 Dual Motor: les 3 questions

Essai Tesla Model 3 Dual Motor

Les réactions du châssis sont par contre très saines et le roulis contenu, mais les limites difficiles à cerner. La monte pneumatique Hankook Ventus S1 accomplit un travail remarquable. Le niveau de grip obtenu avec les dimensions contenues (235/40 avec les jantes de 19” en option) et le poids conséquent (1846 kg) semblent défier les références habituelles. Difficile d’articuler quel crédit il faut donner à l’abaissement du centre de gravité pour ce résultat probant, mais le fait est là: ça dépote en ligne droite et les vitesses de passage en courbe sont conséquentes.

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J’ai par contre eu de la peine à trouver du plaisir dans l’exercice. Le bruit dominant est le travail des pneumatiques d’appui en appui. Il n’est pas excitant, il est même assez trompeur sur la réserve d’adhérence à disposition. Couplé à une direction assez amorphe, les limites sont difficiles à cerner.

Ceci nous ramène au feu rouge: hors concours de bistouquette, la conduite sportive manque d’intérêt, d’immersion et de saveur. Piner une Porsche en ascension de col est largement dans les cordes de Model 3, mais il n’y a guère de satisfaction à en tirer, à moins d’avoir des problèmes d’égo.

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Les métaphores sont faciles: c’est un steak sans assaisonnement. Les protéines sans la saveur, la nourriture sans le goût. Une succession un peu stérile d’accélérations longitudinales et latérales, sans réel défi ni récompense du geste juste. Il sera très intéressant de découvrir la recette de Porsche sur la Taycan, et de voir si les allemands ont trouvé la recette d’une conduite électrique sportive immersive.

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