Essai Mercedes EQC 400: première salve

Essai Mercedes EQC

Je me suis d’ailleurs enquis de taquiner l’EQC avec ESP déclenché. La touche a disparu de la console centrale, il faut aller chercher la fonction dans un sous-menu du système MBUX. En accélérant à fond sur les chaussées grasses du sud de la Norvège (lire notre article sur la politique d’électrification norvégienne), les roues intérieures patinent copieusement, faute de différentiel autobloquant, jusqu’à ce que le couple diminue avec la vitesse.

Essai Mercedes EQC intérieur tableau de bord

L’habitacle de l’EQC est plutôt agréable à vivre. Le dessin de la planche de bord est spécifique, et intègre de série le widescreen cockpit. L’intérieur se démarque d’un GLC par l’utilisation de nouveaux matériaux que j’ai trouvé assez réussie. La tendance vers des habitacles Vegan n’est pas encore entièrement assumée, la plupart des exécutions conservent des surfaces en cuir texturé. L’habitabilité avant/arrière est par ailleurs identique à un GLC, soit plutôt bonne.

Essai Mercedes EQC intérieur Artico

L’équipe de développement dit avoir beaucoup travaillé sur l’insonorisation. La suspension du moteur avant a été soignée avec le montage de silents-blocs accordés aux hautes fréquences de vibration du moteur, et le moteur arrière est habillé d’un cocon moussé pour absorber les ondes sonores qui pourraient résonner sous le plancher du coffre. Le résultat est plutôt convaincant. Le sifflement habituel des voitures électriques est très atténué, et de surcroît le double vitrage fait partie de la dotation de série. La différence de bruit intérieur par rapport à un GLC est de 3 dB en moyenne et 6 dB en pointe, ce qui est considérable.

Essai Mercedes EQC intérieur places arrière

Abonnez-vous !

Les derniers articles dans votre boîte email 1 à 2x par mois.