Essai Porsche Cayenne S & Turbo coupé
Je passe la boite en mode manuel. Les actions sur la palette de droite pour monter les rapports sont très bien réalisées. Par contre lors des ralentissements les actions sur la palette de gauche semblent sans effet. La voiture semble aphone dans ces circonstances, pas de coup de gaz d’égalisation de régime, pas d’à-coup, pas d’effet de ralentissement au point que je me suis demandé si cette palette était bien fonctionnelle.
Le châssis par contre est très à l’aise sur ces routes au revêtement inégal. Souverain même. La prise de roulis est minimale, ce qui en étant assis assez haut dans ce genre de voiture est un élément primordial pour la mise en confiance. La trajectoire est maintenue quelles que soient les circonstances. Notre Cayenne Coupé Turbo est équipée du Torque Vectoring et son effet est très perceptible. Dès la remise des gaz en virage, son effet est de resserrer la trajectoire. Je trouve ses interventions un peu trop marquées, un peu artificielles. Ces systèmes ont de l’intérêt lorsqu’ils conservent une action qui reste naturelle.
Notre Cayenne Coupé Turbo est équipée en standard des freins PSCB. Après quelques dizaines de kilomètres d’utilisation intensive, ils commencent à devenir bruyants, mêlant le grincement du frottement des plaquettes sur les disques au sifflement caractéristique de la vibration des plaquettes en fin de freinage juste avant l’arrêt de la voiture. Tout rentre dans l’ordre après quelques kilomètres à allure normale.