Essai Hyundai Kona Electric: le prix de la polyvalence
Une électrique capable d’être une première voiture ?
Equipée de son moteur le plus avantageux, le 1.0T-GDi de 120 chevaux, la Hyundai Kona est un crossover au look trendy affiché 19’990 CHF. La substitution de ce moteur par un équipage électrique fait bondir le prix à 46’990 CHF. Ces deux phrases résument l’obstacle économique auquel les voitures électriques compactes sont confrontées: les prestations d’une auto à 20’000 CHF pour plus du double du prix, avec les inconvénients relatifs de la propulsion électrique en sus.
Dans les segments premium, en particulier les SUVs (Model X, i-Pace, e-tron, EQC), les constructeurs semblent parvenir à offrir des voitures électriques d’une valeur perçue équivalente aux titulaires à combustion. Plus bas en gamme, le coût des batteries nécessaires à une autonomie décente est un fardeau écrasant. Hyundai a choisi de cibler une autonomie confortable avec un pack de 64 kWh, ce qui place le Kona Electric dans une position concurrentielle intéressante.
Modèle | kWh | Prix |
Renault Zoe | 41 | CHF 35’650 |
Hyundai Ioniq | 28 | CHF 38’990 |
Nissan Leaf 2 | 40* | CHF 42’990 |
BMW i3 120Ah | 42.2*/37.9** | CHF 41’400 |
Opel Ampera-e | 60 | CHF 52’700 |
Hyundai Kona Electric | 64 | CHF 46’990 |
Tesla Model 3 Standard Range + | 55 | CHF 49’190 |
Tesla Model 3 | 74 | CHF 59’890 |
Jaguar i-Pace | 90* | CHF 82’800 |
Tesla Model S | 100 | CHF 107’090 |
*charge brute **charge nette
Le groupe coréen n’en est pas à son coup d’essai dans le domaine des électriques. La précédente génération de Kia Soul avait reçu une déclinaison électrique, mais sa petite batterie de 27 kWh limitait ses ambitions.