Essai Mercedes-AMG CLS 53: le juste milieu
L’interface du Widescreen cockpit est incomparablement mieux pensée que la génération précédente du système Comand. Tout peut se commander au pouce depuis les micro-touchpads logés sur chaque branche du volant. Branche de gauche pour l’écran gauche, brande de droite pour l’écran droite, rapide, précis, peu distrayant, largement préférable aux écrans tactiles adoptés par Audi sur les A8 puis A7.
Et, ce qui ne gâche rien, l’assistant de reconnaissance vocale, bien qu’un peu lente, est parfaitement utilisable pour lancer des recherches complexes sans entrée fastidieuse d’information. Les graphismes de navigation n’ont par contre pas le côté léché des cartes Google Earth 3D proposées par Audi.
Le maintien dorsal procuré par les sièges est très bon, et leur dessin est plaisant, ce qui ne gâche rien. Le placet manque par contre de rembourrage aux cuisses. Il sont recouverts d’un joli cuir nappa , joli cuir, plus joli que celui qui recouvre la planche de bord. A l’arrière, la place dévolue aux passagers ne souffre pas trop de la ligne berline coupé, mais le confort n’est bien évidemment pas celui d’une classe S non plus. L’absence de hayon ne donne pas ce petit plus en polyvalence dont les Audi A7 ou Porsche Panamera bénéficient.