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GP F1 Monaco 2018 : Ricciardo princier

GP F1 Monaco 2018

Ricciardo épingle Monaco à son palmares.

Étape mythique et incontournable du calendrier, le Grand-prix de Monaco a été remporté par Daniel Ricciardo, auteur d’un week-end magnifique et dominateur. Il faut toutefois bien le reconnaître, nous n’avons pas assisté à la course du siècle. L’édition 2018 a même été d’une tristesse certaine, exemptée d’imprévu significatif ou d’aléa climatique.

F1 GP Monaco 2018 Port Yachts

Or, sans ces facteurs inopinés, Monaco peut tourner à la procession à laquelle nous avons malheureusement assisté, et qui ne manquera d’apporter de l’eau au moulin des détracteurs d’une épreuve certes anachronique mais également propice à la démonstration de la magie du pilotage. Pour ne rien arranger, la procession ci-dessus évoquée a cette saison été lourdement accentuée par une gestion exacerbée des pneumatiques de l’ensemble des acteurs, avec à la clé des temps au tour en course à des années lumières de ce qui avait été produit en qualifications. Regrettable face au spectacle incroyable produit lors des séances d’essai, ou le terme “pilotage” prend toute sa dimension.

RedBull comme prévu

Ces complaintes ne doivent pas faire oublier la grande performance monégasque de l’équipe autrichienne. Arrivé en Principauté avec un statut de favori, l’équipe autrichienne a fait parler la poudre tout le week-end. Malheureusement pour lui, ce n’est une nouvelle fois pas Max Verstappen qui en profitera, auteur pour la 6ème fois en six courses d’une grosse erreur, d’ailleurs copier/coller de son accident de 2016. Incapable de participer aux qualification et parti dernier il achevait sa remonté en course au 9ème rang. Et toujours cette tendance, tenace, à sur-piloter, sans arriver à contrôler son agressivité au volant.

F1 GP Monaco 2018 Red Bull Ricciardo

Bien maigre bilan et contraste saisissant face à la démonstration de Daniel Ricciardo. Pole de toute beauté, et course menée de bout en bout malgré, excusez du peu, la perte du 7ème rapport ainsi qu’un MGU-K (moteur d’énergie cinétique) en panne à partir du 28ème tour engendrant 25% de puissance en moins et avec comme conséquence annexe de mettre en défaut les freins arrière.

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