Essai Mercedes AMG GT 4 portes 63S: la plus value

Essai AMG GT 4 portes 63S

Pour un budget qui empiète sur le territoire d’une Bentley Continental GT bien équipée ou de berlinettes transalpines prestigieuses, on s’attend à plus que les composants ordinaires d’une Mercedes. Ce d’autant plus que Mercedes ne joue même pas à fond la carte de la différenciation de marque entre Mercedes et les conceptions AMG: hormis la plaque sur le moteur, assemblé par un seul ouvrier, ce sont bien les étoiles Mercedes qu’on retrouve du capot avant au bouclier arrière en passant par le volant.

Essai AMG GT 4 portes 63S

Les embouteillages redoutables de la plaine de Magadino mettent en relief les imperfections de la boîte, ses à-coups occasionnels et son égalisation de régime un peu avare en mode Confort. Rien d’exagérément incongru, mais à ce niveau, les détails comptent. J’ai également plus de temps que nécessaire pour détailler les finitions. Le carbone mat est très plaisant, mais les satellites logés à 4 et 7 heures sur le volant, bien que pratiques, paraissent aussi “cheap” et frêles que sur l’A35 AMG.

Essai AMG GT 4 portes 63S

Il nous reste à jauger des qualités dynamiques. Cap sur le San Bernardino, avec en entrée la semi-autoroute qui serpente le long du Val Mesolcina. Dans les longs appuis, l’AMG GT4 est tout à son aise, l’avant est incisif et inspire pleine confiance, les reprises assassines. On attend d’une berline de ce calibre de dominer sur ce genre de terrain, et c’est précisément la sensation que la voiture donne.

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