Essai Porsche 918 Spyder
Pourquoi donc Porsche prend-il le risque de confier à une brochette de journalistes suisses sa précieuse hypercar ? En annonçant le 23 Septembre l’abandon définitif du diesel pour la gamme Porsche, Oliver Blume, CEO de Porsche, fait le pari de l’électrification en se reposant sur deux piliers: les électriques comme la Taycan et sa déclinaison Cross Turismo d’une part, et surtout les hybrides rechargeables d’autre part. La part des déclinaisons hybrides du Cayenne et de la Panamera est extrêmement élevée, dépassant les 60% en Europe. En regard de diesels qui n’ont jamais vraiment collé à l’image sportive et technologique de Porsche, la décision paraît pertinente en termes d’image.
Cap hybride, donc, et il n’y a de meilleur porte-étendard que la 918 Spyder pour supporter la stratégie de l’E-Performance, la performance électrifiée: le halo d’une hypercar, et des solutions techniques que l’on retrouve aujourd’hui dans la gamme actuelle.
Les 918 exemplaires de l’hypercar hybride de Porsche furent vendus et fabriqués en 21 mois, dont 43 ont été immatriculés à neuf sur le marché suisse. Cet exemplaire est le châssis 000, mais les instruments indiquent le no 926, ce qui trahit le contingent de voitures utilisées pour le développement et la validation.
Mon tour vient ensuite de prendre le volant, toujours avec le même Richard Lietz, mais cette fois en lièvre dans une GT3 RS. Une auto de cette valeur ne se confie pas sans un cadre strict et les conditions d’assurance imposent la présence d’un pace car.