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Essai Porsche 918 Spyder

Essai Porsche 918 Spyder freins PCCB

Inaudibles sur la vidéo, les freins PCCB font beaucoup de bruit mais l’attaque à la pédale est naturelle, plus qu’elle ne l’est parfois sur les Porsche hybrides contemporaines dont le système de répartition est différent. Le rythme imposé n’est pas assez soutenu pour sentir un quelconque transfert de masses, mais les réactions me paraissent naturelles, et la linéarité des reprises met en confiance. L’accélération est le reflet fidèle et docile des consignes du pied droit, et la puissance système paraît parfaitement maîtrisable.

Essai Porsche 918 Spyder volant

Ma plus grosse gêne vient de la boîte qui, malgré mon usage des palettes, continue à imposer en sus des changement de rapport assez agressifs. Impossible de détourner le regard de la GT3 RS Viper Green qui me devance, ce n’est qu’une fois de retour aux stands que je découvrirai que le vrai mode manuel est à imposer par un bouton logé sur la gauche du volant, une configuration inédite chez Porsche. La sonorité est prenante, mais pas particulièrement mélodieuse en comparaison avec les vocalises du V10 d’une Audi R8, d’un V12 de Lamborghini Aventador ou, pinacle inoubliable de la sonorité automobile, le V12 de la Ferrari F12.

Essai Porsche 918 Spyder pack Weissach

La 918 Spyder est la première voiture de série à avoir brisé la barre des 7 minutes sur la Nordschleife, un record depuis battu, le plus récemment par la GT2 RS MR. Ses concepteurs ne savaient sans doute pas, à l’époque, que l’électrification allait s’accélérer au rythme que nous connaissons aujourd’hui. L’histoire automobile nous dira si son rôle aura été double: première hypercar hybride de Porsche, et peut-être dernière hypercar incorporant un moteur à combustion ?

Essai Porsche 918 Spyder

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