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Essai Porsche 911 GT2 RS: une classe à part

Essai Porsche 991 GT2 RS

Les gommes de 325/30 encaissent cette déferlante de couple sans problème tant qu’on a la sagesse de leur lâcher la bride en ligne, et c’est plutôt le train avant qui me cause quelques soucis. Je mets ça sur le compte de la température des Pilot Sport Cup 2 et enchaîne quelques freinages appuyés en ligne pour faire chauffer les disques PCCB et dissiper de l’énergie vers les pneus.

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La direction est extrêmement directe autour d’un point central sans la moindre zone morte, les gestes des avant-bras doivent être précis et mesurés. Comme sur les GT3, le système à quatre roues directrices fait partie de l’équipement de série. Malgré un tarage primaire plutôt viril, les changements d’assiette lorsque le couple déboule sont très perceptibles: l’avant s’allège et perd un peu de son grip lorsque des cassures sont négociées à pleine charge. Les sensations me rappellent un peu les anciennes 911 à empattement court, pré-991. Le train arrière paraît plus nerveux que sur les 991 GT3, incitant à gérer les séquences de lever de pied et de changement d’appui avec prudence.

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Sur tracé étroit et sinueux, le pilotage est physique, intense, ponctué par la violence des accélérations, la puissance des freinages, l’immédiateté des réactions du châssis et le déluge sonore qui résonne contre la roche. Maintenu dans la moitié supérieure de la plage de régime, il n’y a aucun temps mort, aucun répit, juste un appétit insatiable à propulser la GT2 RS vers le virage suivant. Là où une GT3 donnerait le temps d’apprécier ses étourdissantes montées en régime, la GT2 dévore le bitume comme un grizzly se jette sur sa proie.

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