Essai Mercedes C 300 Coupé

Essai Mercedes C300 Coupé

Le 4 cylindres de 1991 cm3 illustre de belle manière ses 370 Nm de couple maxi, offrant des reprises vigoureuses malgré le poids de cet exemplaire bien optionné, 1649 kg sur nos balances. Les performances sont très largement suffisantes pour conduire confortablement ce coupé, que ce soit en mode balade décontractée ou en mode conduite pressée. Sa sonorité est atypique et, je le soupçonne fortement, synthétique, avec un timbre qui rappelle à certains égards un V6, mais aussi parfois un 4 cylindres à plat. S’il est difficile d’affirmer catégoriquement que c’est le produit de l’échappement AMG optionnel qui équipe notre auto, il est plausible que Mercedes a cherché à donner une touche un peu raffinée, une quête qui paraît vaine à mes oreilles. Les montées en régime ne sont pas particulièrement démonstratives et tirer les intermédiaires au-delà des 5500 t/min est complètement superflu. La consommation m’a légèrement surprise, avec 9.25 L/100km relevés pour 8.4 L/100km indiqués, un résultat décevant en regard d’un essai à un rythme plutôt cool. De plus, Mercedes préconise du Sans Plomb 98 pour ce moteur, ce qui va pas plomber votre facture d’essence mensuelle de quelques pourcents supplémentaires.

Test Mercedes C300 Coupé W205

L’intérieur de ce coupé classe C est plaisant, avec une perception qualitative de très bon niveau qui mérite un inventaire. Le (simili) cuir texturé Artico n’est guère plus seillant que l’infâme Dakota de BMW, mais Mercedes a eu la bonne idée de l’étendre à la planche de bord avec des coutûres contrastées qui donnent une apparence premium bienvenue. L’assise des sièges est réalisée en microfibre Dinamica plaisante au contact. J’ai apprécié le tarage du rembourrage et l’excellent maintien dorsal offert par le siège conducteur, une contribution notable au confort sur long trajet. Le maintien latéral du dossier est conçu pour des charpentes plus larges que la mienne. Le choix des accents et baguettes décoratives peints en couleur aluminium brossé est une affaire subjective, mais la manufacture est de bon niveau. La finition frêne mat à pores ouvertes de la console centrale est réussie, mais un peu moins vivante et rustique que l’équivalent qu’on trouve chez Audi par exemple. La réalisation des différentes interfaces est également de bonne qualité, avec des commutateurs francs et précis. Le morceau de choix est la molette de commande du système … Comand. Ses crans bien définis donnent le sentiment de manipuler la couronne d’une montre de luxe.

Essai Mercedes C300 Coupé Molette Comand Test Mercedes C300 Coupé Burmester Essai Mercedes C300 Coupé Tableau de bord

Pour un coupé à tendance plus luxe que sport, la qualité des équipements et interfaces prend de nos jours une importance significative dans l’expérience de conduite. L’affichage à tête haute est confortable à l’usage, atténué par le port de lunettes à soleil polarisantes mais malgré tout lisible. Les férus de géographie apprécieront son incorporation de l’indication du nom de la route et du lieu présent. Le système Comand lui-même n’est pas au niveau de ses équivalents chez Audi ou BMW. Je n’ai jamais été fan de son interface avec deux bandes de menus horizontaux et de ses graphiques ternes, mais ce n’est pas mon plus grand grief. Il est surtout limité par sa capacité à ne pairer qu’un seul smartphone par bluetooth, ce qui est un handicap à une époque de prolifération des appareils connectés. Je ne suis pas non plus parvenu à utiliser mon Samsung Galaxy S7 comme passerelle internet, l’option ne m’a même pas été proposée lors de mes tentatives d’appairement. Le services en ligne Mercedes Me fonctionne, permettant de consulter l’état et la localisation du véhicule à distance, voire de verrouiller les portes si on a oublié de le faire.

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