Au volant: Porsche Macan Turbo
Les premiers kilomètres de notre essai sont parcourus dans le trafic péri-urbain et ses contraintes comme les feux de circulation ou les rond-points. C’est un excellent terrain pour la boite en mode automatique. Les rapports passent dans une douceur peu commune, le bruit du moteur étant bien atténué dans l’habitacle, les actions de la boîte sont totalement imperceptibles. Je note toutefois que, contrairement aux sportives Porsche équipées de la même boite PDK, dans le Macan, la gestion de la boite se comporte différemment et ne descend pas tous les rapports requis lors de ralentissements. Ainsi à chaque réaccélération, un rapport de plus est descendu pour procurer le couple nécessaire. La manoeuvre se déroule sans le moindre à-coup et reste confortable.
Sur autoroute, confirmation des qualités de confort de ce SUV. La marche est silencieuse, le moteur de fait discret et les bruits aérodynamiques et de roulement sont contenus malgré une monte pneumatique généreuse en 21 pouces. Quatre personnes seront à l’aise pour de longs trajets, pour autant que les deux personnes assises à l’arrière ne dépassent pas trop le 1m80, sinon, la garde au toit deviendra un peu juste. Le coffre de 500 litres offre un volume dans le haut de la moyenne des SUV de taille comparable.
Comme juge de paix pour le comportement, nous prenons la direction du Jura et de ses routes de moyenne montagne. Nous passons en revue les trois modes de gestion de l’amortissement, Normal, Sport et Sport Plus. Le roulis dans les modes sportifs est très bien maitrisé, ceci est particulièrement important pour inspirer confiance dans un SUV dont l’assise élevée exagère le ressenti des mouvements de caisse. Les limites d’adhérence de nos Michelin Latitude Sport 3 sont difficiles à atteindre, et c’est finalement l’inertie du poids annoncé de 1925 kg qui freine nos ardeurs. Pour un SUV, la tenue de route est prodigieuse, le Macan enchaine les virages avec vivacité.