Je tourne la clé à gauche du volant et le Vroum avec les valves bien ouvertes mettent tout de suite de l’ambiance. L’expérience Porsche est perceptible au premier instant, conforme à la génétique de la marque.

Notre parcours comprend des passages en agglomération qui démontrent la maîtrise de la marque dans des domaines qui auraient pu passer au second plan. La voiture est vraiment confortable, la boite double-embrayage PDK à 7 rapports tutoie la perfection en mode automatique. Aucun à-coup ne vient perturber la progression. Sur ce genre de trajet la voiture se fait totalement oublier, on ne perçoit que le raffinement de fonctionnement de tous ses éléments.

Sur une route sinueuse nous avons la possibilité de passer en mode sport. Les valves d’échappement s’ouvrent, libérant une présence sonore un peu plus noble. Le son de l’échappement sport reste contenu dans son volume mais est très agréable à l’oreille.

Le moteur est linéaire et raisonnablement coupleux, je ne perçois toutefois pas une différence notable en reprise par rapport au 3.0 litres pré-facelift. Le poids annoncé à 1910 kg (DIN) est sans doute responsable d’un certain manque de brio. La voiture avance bien mais les réactions à bas comme à haut régime paraissent adoucies.