Essai Porsche 718 Cayman & Boxster GTS 4.0: précieux flat six
GTS, dans la nomenclature Porsche veut dire Gran Turismo Sport. La première apparition de cette dénomination remonte à 1963, elle est le résultat du même problème qui a suscité le changement de 901 à 911, Peugeot ayant réservé les nombres à 3 chiffres avec un 0 au milieu pour ses voitures. La Porsche 904 a ainsi été renommée Porsche Carrera GTS.
Cette 904 originalement était une voiture de course, la version route ayant été construite pour respecter les normes d’homologation du groupe 3 de l’époque. Cette dénomination GTS a été abandonnée pour de nombreuses années, elle est revenue en 1992 sur la Porsche 928 GTS puis elle a été déclinée sur tous les modèles de la gamme à partir de 2007 en commençant par la Cayenne type 957.
Le positionnement des GTS se situe entre les modèles d’entrée de gamme et le haut de gamme. Ces voitures sont typées plus sportives que le reste de la gamme, mais moins extrêmes que les modèles vraiment dédiés, comme les GT3 ou GT4. La formule retenue est en général la même pour toute la gamme: majoration de puissance, châssis rabaissé, options « sport » installées de série. Sans oublier des ajustements intérieurs et extérieurs spécifiques pour se démarquer des modèles de base.
Les deux 718 Cayman et Boxster GTS 4.0 appliquent exactement cette recette. Le moteur offre 50 ch de plus que les 718 S et 20 ch de moins que les GT4 et Spyder. Ce 6 cylindres à plat de 3995 cm3 développe 400 ch à 7000 t/min et 420 Nm de 5000 à 6500 t/min. Le régime maximal est de 7800 t/min. A noter la belle puissance spécifique de 100.1 ch/l.
Un seul type de boite à vitesse est disponible au lancement, il s’agit d’une boite à commande manuelle à 6 rapports. A la fin 2020, la boite à double embrayage PDK arrivera en option. Le PTV (Porsche Torque Vectoring) de régulation de la transmission du couple sur les roues gauche ou droite est installé en série.