Essai Aston Martin DBS Superleggera Volante: performance brutale
La DBS Superleggera est essentiellement une DB11 avec des boucliers redessinés et une version plus puissante du V12 biturbo maison de 5.2 litres de cylindrée. Beaucoup plus puissante:
DB11 V12 | DBS Superleggera | |
Puissance | 608 / 6500 | 725 / 6500 |
Couple | 700 / 1500-5000 | 900 / 1800-5000 |
La transmission reste confiée à la boîte automatique ZF à 8 rapports. La DBS reçoit par contre de série d’énormes disques en carbone céramique de 410 mm à l’avant et 360 mm à l’arrière.
Le V12 ne s’ébroue pas, il explose tous clapets ouverts avant de se stabiliser sur son ralenti. Il est rigoureusement impossible de cacher à votre voisinage que vos escapades alpines sont matinales pour profiter d’un faible trafic.
Les trois modes de conduite de la DB11 sont reconduits, GT, Sport et Sport+, commandés depuis le volant par le pouce droit, et indépendants du tarage de la suspension, commandé par le pouce gauche. La lenteur des réactions du système d’instrumentation reste frustrante, mais la dissociation des deux réglages reste judicieuse.
Rouler à la belle saison en cabriolet est toujours un moment privilégié, le faire dans ce cocon de cuir et de carbone ajoute à l’expérience un raffinement exquis. Cet exemplaire est fini en cuir à deux tons avec coutures tri-axiales, ce qui donne un aspect très ouvragé à ce salon à ciel ouvert. Le système multimédia date et les éléments de commande d’origine Mercedes ne sont pas des points forts.