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Porsche 911 GT3: 20 ans de suprématie

Essai Porsche 996.2 GT3

Suite à un expérience peu convaincante avec la mythique Carrera RS 2.7, j’opte pour la 996 GT3 phase 2. En matière d’automobiles âgées, prendre la version la plus aboutie est une bonne stratégie pour retirer le meilleur de l’expérience à leur volant. Les entreprises romantiques sont trop souvent vouées à un sort cruel.

En quittant Andermatt en direction du col du Gotthard, je vérifie que ma mémoire ne me joue pas des tours: aucun bouton de traction control, ni d’échappement sport. Un volant, trois pédales et un levier en H. Pas de fioritures ni de modes à sélectionner. Les synchros de deuxième et troisième grattent d’ailleurs un peu à froid, la pédale d’embrayage est relativement virile, et l’intérieur assez dépouillé.

Essai Porsche 996.2 GT3

Dans la montée depuis Hospental, le dépassement de quelques motards me permettent de tirer le deuxième et le troisième rapport. Les montées en régime de ce moteur restent remarquables de pureté. Aucune commutation de soupapes à l’échappement, aucune discontinuité, juste la progression organique du couple vers son point culminant, suivi de 3200 t/min symphoniques au-delà.

Avec la 996.2 GT3, le couple maxi du flat six de 3600 cm3 est passé de 370 à 385 Nm au même régime de 5000 t/min, alors que la puissance culmine désormais à 381 chevaux (au lieu de 360) à 7400 t/min. La zone rouge est fixée désormais à 8200 t/min, un chiffre qui illustre à lui seul l’appétit de ce moteur pour les hauts régimes.

Essai Porsche 996.2 GT3

Le comportement en pif-paf inspire confiance, mais la direction s’allège considérablement en charge et les inégalités perturbent facilement l’équilibre. On retrouve les traits des 911 à empattement court (2355 mm contre 2457 mm pour la 991), avec ces oscillations longitudinales de cheval à bascule qui sont si difficiles à neutraliser sur route ouverte.

Essai Porsche 996.2 GT3

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