Essai Range Rover Sport SVR: délicieuse décadence
Cet aspect est indéniablement central dans l’expérience du Range Sport SVR. Si on l’apprécie, tout le reste est rationalisation. Si on n’est pas réceptif à des raffinements de cette nature, le reste est beaucoup plus difficile à justifier. Le Range Sport SVR n’est pourtant pas un mauvais SUV, loin de là.
Je gardais un souvenir mitigé – c’est un euphémisme – du Range Rover Sport SDV6, et je n’ai pas retrouvé les manifestations de mes doléances principales. La caisse m’est parue plus rigide et l’absence de remontée de vibrations dans le plancher est appréciable. Le train avant est également plus incisif et procure au SVR un comportement en courbe nettement plus rigoureux. Est-ce là le fruit de retouches introduites avec le facelift de 2018 ? Possible. Reste que les mouvements de caisse sont contenus, et le freinage inspire confiance.
L’amortissement est par contre assez ferme, même lorsque le mode confort est sélectionné, un trait partiellement compensé par l’excellente tenue offerte par les sièges SVR Performance et le parfait maintien qu’il procure. A défaut d’être cajolé par une suspension prévenante, le tronc est au moins bien tenu.