Le Range Sport remis à jour, avec une version hybride en bonus. Parler de succès commercial lorsqu’on évoque le Range Rover Sport tient de l’euphémisme. Avec 732’000 exemplaires écoulés depuis sa sortie en 2004, le Range Sport est la cheville ouvrière de l’essor de la marque. Trois ans après son lancement, la deuxième génération est remise au goût du jour avec des améliorations qui concernent les motorisations, l’intérieur et quelques retouches extérieures.

P400e – le nouveau Range Sport hybride

Avec ce facelift apparaît une nouvelle motorisation hybride sous le label P400e. Elle combine un 4 cylindres 2.0 litres essence turbcompressé (300 chevaux) avec un moteur électrique de 116 ch intégré à la boîte ZF à 8 rapports. L’ensemble délivre un couple système maximal de 640 Nm et une puissance de crète de 404 ch. L’accumulateur est un pack Lithium Ion de 13.1 kWh. Il se recharge par une prise logée dans la grille de calandre. Le chargeur embarqué de 7kW de puissance maximale permet de recharger la batterie en 2h45 sous 32A, ou 7h30 sous 10A. Range Rover annonce les perfomances suivantes: 6.7 secondes sur 0-100km/h, une vitesse de pointe de 220km/h. Les émissions selon l’antique cycle NEDC sont de 64 g/km (soit 2.8 L/100km) et l’autonomie selon le même protocole de 51 km.

Le Range Rover Sport P400e est le premier véhicule hybride rechargeable du groupe Jaguar Land Rover, un jalon vers l’électrification complète de la gamme du constructeur indo-britannique. Il dispose d’un système d’optimisation prédictive de l’énergeie à disposition qui permet de faire le meilleur usage possible de la charge électrique à disposition si une destination est programmée dans le système de navigation.

Le facelift extérieur est relativement discret avec des boucliers redessinés, l’intégration d’optiques de phare à LED (matriciel en option), avec des versions à 52 ou 142 LEDs, ou la possibilité d’atteindre une portée de 500m avec le Pixel-Laser High Beam. Les signofils adoptent un motif dynamique à l’instar d’Audi.