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Genève 2019: Hispano Suiza Carmen

Hispano Suiza Carmen

La renaissance d’une marque vénérable ? 

Hispano Suiza tente une résurrection. La marque, dont le nom veut dire Hispano-Suisse en espagnol, fut fondée au début du 20ème sièce et tire ses origines de l’association entre un ingénieur espagnol, Emilio de la Cuadra, et un ingénieur suisse, Marc Birkigt. Contrairement à d’autres splendeurs du passé, la marque (pour la division automobile du moins) est restée dans les mains de la famille du fondateur, Damián Mateu, qui établit la marque en 1904 à Barcelone. Elle produit des automobiles de 1904 à 1937. La division aéronautique installée en France fut nationalisée puis rachetée par la Snecma (Safran aujourd’hui).

Hispano Suiza Carmen

La Carmen est une hypercar électrique. Elle est construite autour d’une caisse monocoque en carbone qui ne pèse que 195 kg et est extrêmement rigide. La firme annonce 50,000 Nm/deg en rigidité torsionnelle, une Audi R8 mk2 n’atteint “que” 30’000 Nm/degré. Le rapport entre la rigidité de torsion et la masse est également très élevé: 256 Nm/deg par kg, soit mieux qu’une Lamborghini Aventador (237 Nm/deg par kg). Les panneaux de carrosserie sont en carbone également et pèsent 64.5 kg, lame avant et diffuseur arrière inclus.

Hispano Suiza Carmen

Les ingénieurs y logent un pack de batteries Lithium Polymère en forme de T et de 560 dm3 de volume. Les 720 poches sont connectées pour atteindre une tension de service de 750V et délivrer une charge de 80 kWh. La densité énergétique est de 230 Wh/kg, mais les ingénieurs envisagent que, dès 2020, une densité de 300 Wh/kg devrait être possible, ce qui porterait la capacité à 105 kWh pour le même volume.

Hispano Suiza Carmen

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