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Essai Audi A7 Sportback 50 TDI: cher dromadaire

Essai Audi A7 50 TDI C8 intérieur sièges avant

Le détecteur de fatigue/inattention est insupportable bien chatouilleux en conduite décontractée, et c’est le seul de la douzaine de dispositifs qui n’est pas déconnectable. J’ai eu pendant les plus de 1000 km de cet essai au moins six fausses alertes intempestives où la voiture a tapé les freins en suspectant – à tort bien évidemment – que je m’étais endormi ou que j’avais le nez dans mon smartphone. Pire, une fois déclenché, le mode prend passablement de temps à redonner la main.

Audi A7 Sportback options sécurité

Audi doit adopter une réelle détection des mains sur le volant (plutôt qu’une force dans le volant), et un système plus sophistiqué de détection d’inattention/assoupissement. Le status quo n’est pas acceptable. Je ne suis toujours pas convaincu non plus par l’assistant de bouchons. La fonction de régulation de vitesse et distance fournit une prestation honorable mais reste stressante à utiliser, et le guidage de ligne est bien trop approximatif. Seule consolation, un raccourci dans la barre supérieure de l’écran auxiliaire permet de le désactiver à chaque mise en route.

Je classe donc ces systèmes dans deux catégories:
1) les systèmes d’alertes passives (anti-collision, angle mort, trafic transversal en marche arrière), qui ne sont pas intrusifs et peuvent potentiellement éviter un accident ou une touchette.
2) les systèmes d’intervention active, guidage de ligne et autres assistants de bouchons qui sont désagréables, et activés à chaque mise en route. Ces systèmes donnent l’illusion d’un choix responsable privilégiant la sécurité, mais sont en l’occurrence loin de tenir leurs promesses en pratique.
Les configurateurs n’offrent malheureusement que peu de flexibilité pour composer un menu sur mesure.

Essai Audi A7 50 TDI C8 intérieur

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