Essai Audi A7 Sportback 50 TDI: cher dromadaire
Nous avons relevé une consommation de 7.3 L/100km sur l’ensemble de l’essai (6.8 L/100km à l’ordinateur de bord) avec un mélange d’autoroute, de montagne et de pendulage. Un gros rouleur pressé n’aurait aucun problème à descendre sous les 7.0 L/100km.
Après l’A8, l’A7 me procure ma deuxième expérience avec la nouvelle interface MMI d’Audi. Le paradigme tactile comporte trois défauts: la distraction visuelle, la difficulté à viser la bonne icône sur revêtement un tant soit peu dégradé et la constellation d’empreintes digitales qui vient consteller ces interfaces. L’ensemble est fonctionnel et complet, mais si le choix était offert, je reviendrais sans hésitation aux commandes déportées, telles que choisies par exemple par Mercedes.
Le Virtual Cockpit reste par contre le plus réussi du marché. Les cartes Google Earth 3D sont les plus belles et les plus riches, avec des informations parfois précieuses, et la navigation entre les vues très intuitive.
Autre analogie avec l’A8, les assistances à la conduite. Le guidage de ligne est toujours aussi peu convaincant. Les pichenettes données dans le volant sont approximatives et désagréables, et pour ajouter l’insulte à l’injure, le système a une propension forte à lancer de fausses alertes lorsqu’on roule normalement sur autoroute, bien centré sur sa voie.