Essai Mercedes B220d W247: tourisme sportif ?
Pour atteindre cet objectif, ce groupe OM654, installé ici en position transversale, intègre un catalyseur à réduction sélective (SCR) par injection d’urée (AdBlue), un filtre à particules, mais aussi un deuxième catalyseur ASC (pour Ammonia Slip Catalyst), une sorte de catalyseur à réduction passif, les trois éléments étant placés en série sur la ligne d’échappement, près du bloc, directement en aval du turbocompresseur à géométrie variable.
Ce chaînage permet d’injecter une quantité plus généreuse d’urée (AdBlue) dans le catalyseur SCR sans émission des surplus lors de forts gradients de température d’échappement, par exemple en passant de la ville à l’autoroute. Ceux-ci sont traités par le deuxième catalyseur. Quid de la consommation d’AdBlue avec ce système ? La réponse des ingénieurs, un brin défensive, est que le réservoir de 23.6L est suffisant pour tenir les intervalles de 25’000 km entre services. Le système SCR + ASC devrait logiquement se traduire par une consommation supérieure, mais mes tentatives d’obtenir des valeurs concrètes sont restées vaines.
Les premières impressions de conduite sont favorables. Boîte douce, turbodiesel pas trop rugueux, position de conduite agréable, mais dès la sortie de l’aéroport de Palma, l’assistant de ligne (Active Lane Assist) me gratifie d’une redoutable plantée car je me suis un peu trop approché de la ligne blanche. La classe B reçoit des assistants de sécurité sophistiqués (détection de trafic transversal, détection de collision, détection de piéton, détection de cyclistes en cas d’ouverture de porte), mais les fausses alertes ne sont pas rares. Dans le doute, le système prévient voire agit, et ça peut devenir lassant.