D’une longueur quasi inchangée de 4067 mm, VW redistribue les volumes. L’empattement augmente de presque 8 cm, réduisant ainsi les porte-à-faux, et le ratio hauteur/largeur change radicalement, sur le papier du moins: -24mm en hauteur, +19 mm en largeur. L’effet n’est pas flagrant, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur. Le poids n’a pas significativement évolué, mais dérive dans le mauvais sens: 1304 kg pour cet exemplaire contre 1276 kg pour la Polo V GTI essayée il y a 3 ans. Résultat logique: les performances n’évoluent pas, avec un 0-100 km/h en 6.7s.

Le 2.0 TSI ne manque toutefois pas de charisme, ni de vigueur d’ailleurs. Les accélérations sont énergiques sur les trois premiers rapports, puis s’atténuent alors que la démultiplication augmente pour arriver à cette sixième très autoroutière. J’ai trouvé son caractère sonore très plaisant, preuve qu’une bonne louche de couple est bien plus appréciable que des valeurs de puissance aussi étourdissantes qu’inexploitables. Hasard statistique, nous avons relevé à la décimale près la même consommation de 7.18 L/100km qu’avec la Polo V GTI.

L’intérieur reçoit les derniers développements de VW en matière d’Infotainment. L’Active info Display mesure 10.25 pouces en diagonale sur cette exécution (résolution 1280 x 480 pixels) et marque un progrès par rapport aux premières versions apparues sur la Passat, notamment un affichage condensé des valeurs de l’ordinateur de bord, et une touche de commutation des vues sur le volant, mais laisse l’impression tenace que VW ne sait trop quoi faire des pixels à disposition ou craint trop d’aller dans la direction d’Audi.