Essai Corvette Grand Sport: affûtée

Essai Corvette C7 Grand Sport Torch Red

Le grip procuré par les Michelin Pilot Super Sport est important, mais les limites sont difficiles à cerner et provoquer la voiture en appui se traduit par des réactions brutales qui refroidissent très vite mes ardeurs et me découragent d’explorer le mode Track sur route ouverte.

Le mode Sport s’avère bien adapté, tant en tarage du Magnetic Ride que dans ses interventions en cas de perte de motricité. La Grand Sport passe bien le couple au sol en ligne, mais dans les épingles prises en deuxième, la combinaison d’accélération latérale et des 630 Nm du LT1 finira fatalement par avoir raison du grip à disposition.

Essai Corvette C7 Grand Sport Torch Red

La voiture est très rigide, suspendue fermement sans pour autant l’amener à se désunir sur les portions au revêtement dégradé. Elle réagit de manière monolithique aux prises d’appui, sans mouvements de caisse perceptibles. S’ajoute à cela un sous-virage minimal qui incite à n’augmenter le rythme qu’avec respect et réserve pour éviter de se faire surprendre.

Essai Corvette C7 Grand Sport Torch Red

Il n’y a en fait rien à reprocher aux réactions du châssis dans les différentes configurations rencontrées sur tracé alpin, mais j’ai éprouvé un peu de peine à entrer en symbiose avec cette Corvette, à établir un dialogue. La voiture répond robotiquement aux impulsions, mais communique peu. En ces termes, et avec tous les bémols qu’impose une telle comparaison, elle est l’opposée polaire de l’Alpine A110, dont les réactions sont amplifiées jusqu’à la caricature.

Essai Corvette C7 Grand Sport Torch Red

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