Essai VW Golf 7 1.5 TSI EVO Variant: frugale ?
La troisième méthode d’économie de carburant est une application plus zélée du système stop start, presque trop zélée. Le démarreur de ce 1.5 TSI EVO n’est pas particulièrement rapide, et entraîne un retard perceptible à la remise en marche. La boîte embraye dès le moteur en fonction, ce qui peut générer des à-coups désagréables. La boîte est également extrêmement prompte à “short shifter” du premier au deuxième rapport, parfois avec réussite, parfois avec maladresse. Globalement, j’ai trouvé cette Golf un peu brusque d’approche, parfois difficile à conduire de manière fluide.
La plupart du temps, la boîte DSG7 réalise des changements de rapports aussi rapides que transparents, mais les contre-pieds ne sont pas rares, ni d’ailleurs des fermetures en peu viriles d’un des embrayages lors de montées de rapport en charge. Elle reste dans doute plus constante que ne le serait l’humain, mais n’atteint pas la perfection des références dans le domaine.
Et le résultat ? Une consommation de 6.1 L/100km pour 5.7 L/100km indiqués par l’ordinateur de bord avec une moyenne horaire de 75 km/h. Je trouve plutôt convaincant dans l’absolu, et le chiffre est inférieur aux 6.55 L/100km enregistrés sur la Golf VII TSI 1.4 ACT essayée en 2013, signe que la conjonction des différentes stratégies appliquées paient leurs dividendes.
Les prestations dynamiques du moteur sont cohérentes, le couple se jouant aisément du poids contenu (1364 kg vérifiés). A aucun moment cette Golf TSI Evo ne m’est parue sous-motorisée, même si sa définition incite plus à une conduite efficiente que sportive.