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GP F1 Espagne 2018 : l’Empire contre-attaque

Il faut se rappeler qu’en début de saison, Charles Leclerc avait du mal à extraire le potentiel de sa machine et multipliait les petites fautes du fait de réglages typés survireurs qui sur le papier lui convenaient mieux. Ayant su se remettre en question, partir sur une piste de réglages différente basée sur celle de son coéquipier, plus sous-vireuse, les résultats sont tout de suite arrivés. Point ici de faux semblants ou de fausses excuses. Ce sous-virage n’a pas sa préférence mais il arrive quand même à en tirer un excellent parti. Rafraichissant.

F1 GP Espagne 2018 Sauber Ericsson

Avec un Charles Leclerc dans la lumière, Marcus Ericsson retourne fatalement un peu dans l’ombre. Auteur d’un week-end sans faute majeur, il lui a manqué l’étincelle que son coéquipier fut capable de produire, matérialisée en course par une certaine inconstance en termes de rythme.

Voici Sauber bien ancrée à cette 9ème place au championnat, à quelques unités du trio Toro Rosso/Force India/Haas. Ce trio devrait logiquement prendre le large au fil de la saison mais la performance n’en reste pas moins là.

Williams en perdition

La souffrance continue pour Williams. Elle était même encore plus criante à Barcelone ou l’équilibre d’une monoplace est tant mis à l’épreuve. Pour la première fois de la saison, Robert Kubica participait à la séance d’essai du vendredi matin. S’il se montrait environ une seconde plus rapide que Lance Stroll, son jugement était sans appel sur cette monoplace au comportement totalement imprévisible, ce qui ne pouvait être masqué en qualification avec les 18 et 19èmes temps pour Stroll et Sirotkin.

F1 GP Espagne 2018 Williams Stroll

En course, Lance Stroll s’en sortait mieux que Sergey Sirotkin puisqu’après un bon départ il se voyait capable de rallier l’arrivée en 11ème position quand son coéquipier sombrait pour terminer dernier classé à 3 tours du vainqueur. Le coup est rude et se voit accentué par le futur possible de l’écurie, tel qu’il commençait à circuler dans le paddock: devenir une écurie satellite Mercedes, à la façon dont Haas l’est de Ferrari, c’est-à-dire en partageant bon nombre d’organes mécaniques, bien au-delà de la fourniture du groupe propulseur puisqu’on y ajouterait notamment la boite, les trains roulants etc… Pour une équipe aussi farouchement indépendante que Williams, peut-il y avoir plus terrible aveux et constat d’échec ?

Toro Rosso fait du petit bois

Week-end difficile pour la seconde écurie placée sous le signe du taureau, qui ne ramène pas mieux que la 12ème place de Brandon Hartley. Ceci n’est pas spécialement le fait de la monoplace, du moteur Honda ou de la performance globale, tous dans la lignée du global affiché depuis le début de saison, mais celui de faits de courses ou d’accidents.

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