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Essai Mazda MX-5 ND: oui !

Essai Mazda MX-5 ND intérieur

La position de conduite est un peu problématique pour les grands gabarits. L’assise fixe reste trop haute pour mon mètre quatre-vingt-deux, et il faut composer avec une colonne de direction qui n’est réglable qu’en angle, mais pas en portée. Il n’y a donc pas moyen d’abaisser le torse et la tête en adoptant une position de conduite plus allongée, le volant étant alors trop éloigné. Capote fermée, la garde au toit n’est pas inconfortable, mais le port d’un casque serait problématique. Les pistard(e)s occasionnels seront avertis.

Essai Mazda MX-5 ND

Une pression sur le bouton start et le 1.5L s’ébroue sur une sonorité sympathique. Les premières évolutions laissent immédiatement transparaître le caractère gracile de l’auto. Les commandes sont légères mais précises, il faut accompagner un peu le quatre cylindres au démarrage en dosant embrayage et gaz. La commande de boîte est précise, courte. Un rien accrocheuse à froid, elle invite à faire un double-débrayage à la montée des rapports, juste pour le plaisir du geste. L’ensemble pédalier et commande de boîte sont délicieux dans leur disposition et leur interaction, ce qui est d’autant plus heureux qu’il va falloir s’en servir. Les pédales sont idéalement disposées pour le talon pointe, et le guidage du levier de vitesse s’accompagne d’un niveau de friction très bien jugé et de verrouillages positifs.

Essai Mazda MX-5 ND

Mes premiers trajets sont une expédition à la redécouverte de plaisirs oubliés. Le petit moteur invite une conduite dynamique pour ne pas dire extravertie, et il est rafraichissant de constater qu’on peut enquiller les premiers intermédiaires à mi-régime sans immédiatement se retrouver en coupable excès de vitesse. On se prend au jeu de monter 3 rapports jusqu’à 60 km/h, puis de les redescendre au prochain feu. L’auto est vivante, jusqu’au pommeau de vitesse qui vibre sur le ralenti, et on se prend rapidement au jeu de faire glissouiller le train arrière sur le deuxième rapport. Bref, on s’amuse beaucoup au volant de ce MX-5 … là où on ne le devrait pas. Sur autoroute, le couple limité devient flagrant sur les cinquième et sixième rapports. Une fois lancée à 150 km/h de croisière, la MX-5 1.5 avale les bornes avec appétit, pour autant que vos tympans supportent les bruits d’air apparus dès 120 km/h. En relance, ils ne faudra pas hésiter à rétrograder en quatrième pour éviter de jouer les bouchons écarlates sur la piste de gauche.

Essai Mazda MX-5 ND 1.5

Vivable au quotidien, la MX-5 l’est parfaitement. L’ouverture du coffre de 130 litres est étreinte mais donne accès à un compartiment profond qui accueillera les emplettes d’une semaine ou les bagages d’un long week-end. L’accès à bord est relativement aisé, les dimensions menues en font un jouet à parquer dans le moindre recoin. La capote est déroutante de simplicité. Avec un peu d’habitude, elle se déplie ou se réplie d’une geste, même en roulant. La seule limite en vitesse n’est pas un verrouillage du loquet, mais la force de votre épaule face à la pression de l’air. La position de conduite haute ne protège pas particulièrement bien des remous, mais les sièges chauffants amènent un confort appréciable par des températures plus fraîches.

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