Essai Mercedes A45 AMG
Notre A45 est plutôt discrète à l’extérieur, elle ne dispose de pratiquement aucun signe trahissant sa vocation. Seules les jantes laquées noir brillant, les pinces de frein peintes en rouge (option CHF 495.-/€ 400.-), de discrètes jupes latérales et les sorties d’échappement en losange la démarquent des autres modèles de la gamme. Il est bien entendu possible de choisir un look plus agressif avec des éléments de décorations rouge ou même un spoiler sur le hayon arrière dont le but n’échappera à personne. Pour le reste nous avons une Classe A standard avec ses quatre portes. L’intérieur se montre dans un visage plus sportif, le tableau de bord est revêtu de tissu en imitation carbone, les sièges baquets (option CHF 2760.-) sont partiellement recouverts d’alcantara que l’on retrouve aussi sur le volant. Des touches rouge vif accentuent le caractère sportif, on retrouve cette couleur sur les ceintures de sécurité, la séparation alcantara cuir du siège, et les ouïes d’aérations rondes.
l’A45 hérite de ses grandes sœurs de la gamme AMG le levier de sélection de la boite avec incrustation du logo de la marque représentant un arbre provenant de l’emblème de sa ville d’accueil Affalterbach, une came et une soupape. Le volant (en option pour CHF 845.- €700.-) dont la jante est aplatie en haut et en bas est aussi emprunté aux modèles AMG haut de gamme. Il est équipé de palettes en aluminium, les zones de préhension sont recouvertes d’alcantara et il comprend également tous les boutons de sélection des modes de l’ordinateur de bord et de réglage de volume de l’installation stéréo.
Je m’installe à bord, règle le siège à l’aide des différentes poignées, j’inserts la clé dans son logement et la tourne pour le démarrage, pas de bouton start, une bonne vieille clé à tourner. Tout de suite le bruit d’échappement envahit l’habitacle. Sélecteur de boite sur « D » je démarre. Les premiers mètres donnent tout de suite le ton, la voiture est ferme, très ferme, la moindre aspérité est perceptible.
La boite à vitesse dispose de trois modes de fonctionnement accessibles par un bouton : « Confort » « Sport » et « Manuel ». Par défaut à chaque démarrage le mode « Confort » est sélectionné. Ce mode passe les rapports en douceur, comme on y est maintenant habitué pour les systèmes à double embrayage. Ce mode convient très bien pour tous les trajets quotidiens, en ville ou sur autoroute. J’ai noté toutefois une certaine lenteur depuis l’arrêt, l’embrayage semble prendre son temps pour atteindre le point de friction, il en résulte un délai désagréable à chaque démarrage. De plus le système start-stop est plutôt agressif, dans le sens que l’arrêt du moteur intervient immédiatement lors de l’immobilisation de la voiture. Dans ce domaine la boite Mercedes n’est pas au niveau des meilleures. En mode « Sport » les rapports changent toujours avec douceur mais à des régimes plus élevés. A chaque freinage la commande appelle un rapport inférieur avec coup de gaz intermédiaire. Ce mode est très bien réglé, notamment pour aborder une longue descente sinueuse.