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Au volant : Audi RS Q3

A l’intérieur la position de conduite sur ce Q3 est typique des SUV plus grands avec une assise haute et droite, le volant moins vertical que dans une berline et positionné plus haut. Malgré qu’il soit actuellement le plus petit SUV de la gamme, il offre une vue périphérique similaire à un Q5 ou un Range Rover Evoque, on domine le trafic. L’intérieur de notre modèle de test est dominé par les coutures contrastées en losange des sièges en cuir, à mes yeux c’est du plus bel effet (option à CHF 2’290.-). On retrouve le volant RS à jante aplatie et cuir perforé déjà vu sur la RS4. Sur le tableau de bord un écran de 6.5 pouces affiche les différents paramètres de réglage de la voiture, du GPS et des systèmes d’infotainment. Le « drive Select » commun à toutes les Audi modernes est ici dans une version simplifiée, n’offrant que des possibilités limitées : l’assistance de direction, la réactivité de la pédale d’accélérateur et la commande des clapets d’échappement. Il ne possède pas de mode individuel programmable à sa guise. Sinon le caractère de la voiture est souligné par les inserts optionnels en carbone (CHF 460.-)

Audi RS Q3 Audi RS Q3

Il est temps de prendre la route. La boite S-Tronic à 7 rapports fonctionne bien, elle paraît mieux calibrée que la S-Tronic 6 rapports essayée récemment sur l’Audi S3 Sportback. Le mode automatique permet de rouler sans se prendre la tête en ville et se fait totalement oublier. Les relances s’effectuent pour la plupart du temps sans le rétrogradage désagréable remarqué sur la S3 et ainsi sans délai. Donc pour le moment ce RS Q3 est une bonne surprise, les trajets quotidiens s’avèrent très agréables. Le son rauque du moteur est discret, il est bien atténué dans l’habitacle. Seul le start-stop automatique à l’arrêt est un peu rugueux au démarrage et provoque un à-coup.

Audi RS Q3

En accélérant le rythme, je sélectionne le mode dynamique qui ouvre les clapets de l’échappement. Les prises de régimes sont maintenant plus vocales, le son rauque et atténué devient plus rond dans un volume plus important mais restant très agréable. Les changements de vitesse sont accompagnés d’un coup de gaz, à la montée des rapports comme à la descente, donnant une belle ambiance sonore. En mode manuel la boite est réactive et très douce, aucun à-coup à signaler. A noter toutefois que les palettes au volant sont un peu petites et pourraient être un peu plus facile d’accès. Le moteur est très linéaire dans les montées en régime. Il pousse de manière soutenue dès les plus bas régimes, mais je l’ai trouvé moins saignant que le 2.0L TFSI de la S3 Sportback dont la poussée semble plus forte. Il a tendance à s’essouffler dans les hauts régimes, au-dessus de 5’500 tr/mn. Pour notre RS Q3 de test, nos balances indiquent un poids de 1720 kg (58.1% sur l’avant, 41.9% sur l’arrière) soit 214 kg de plus que la S3. C’est sans doute un facteur important dans cette différence de perception. Lors de cet essai la consommation d’essence a été de 13.36 l/100km, l’ordinateur de bord confirme cette valeur en affichant 13.3 l/100km.

Audi RS Q3

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