Le constat est identique chez les SUVs premium de taille moyenne et grande:

Autre performance remarquable, mais dans un tout autre contexte, Ferrari a immatriculé à neuf 100 F12 au premier semestre 2013. Un chiffre remarquable pour une auto dont le prix de base est de CHF 326’500. Les ventes de la 458 sont également au niveau du meilleur millésime de la F430. Le seuil des 350-360 exemplaires sera très probablement dépassé par la marque sur l’ensemble de l’année.

Les ventes de Ferrari ne sont cependant pas l’illustration d’une tendance générale dans les ventes d’automobiles de luxe en Suisse. Elles demeurent saines, mais pas flamboyantes. La Porsche 911 règne toujours parmi les GTs de moins de 200’000 CHF, et devrait retrouver des volumes proche du pic de 2007, mais le volume d’ensemble demeure stable par rapport à 2012 et cohérent par rapport à 2007.

Parmi les berlinettes de grand sport, le tassement des vente de Mercedes SLS AMG est prononcé, et celles de McLaren MP4-12C loin du potentiel du marché et des qualités intrinsèques de la voiture. La nouvelle Bentley Continental GT s’est écoulée à 95 exemplaires en six mois, un beau succès à la mesure de l’excellence  du produit.

Les ventes de Porsche ont progressé de 5.4%, l’ensemble du portefeuile retournant une bonne performance à l’exception notable de la Panamera. Les ventes de Boxster et de Cayman reprennent de l’altitude grâce à leur renouvellement. A noter que Porsche a vendu autant de voitures en 6 mois que sur l’entier de l’année 2009, un témoignage de la brutalité de la crise des subprimes sur les comportements d’achat dans ce segment.

Parmi les curiosités, on relèvera que Tesla n’avait immatriculé qu’une seule Model S au 30 juin alors que Fisker a encore écoulé 10 Karma sur le semestre, malgré ses déboires financiers et l’incertitude sur le futur de la marque.

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