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BMW 328i Type F30 : Essai

Mon premier tronçon de test se déroule sur autoroute. Le silence de fonctionnement frappe, le moteur est totalement absent de l’environnement sonore, seuls quelques bruits aérodynamiques sont perceptibles. Cela me permet d’apprécier le fonctionnement du régulateur de vitesse, probablement la meilleure implémentation actuelle avec rappel de la programmation sur le compteur de vitesse ainsi que la possibilité aisée de l’ajuster par sauts de 1 ou 10 km/h. L’affichage tête haute dont notre voiture est équipée (option à 1350 CHF) s’avère très utile et pratique. Pour la première fois, ce système est en couleur, permettant une plus grande variété d’information en gardant un très bon confort visuel. J’ai noté entre autre l’affichage de la vitesse, la limitation en vigueur, les données du tempomat et du GPS.

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En ville, la boite automatique à 8 rapports est dans son élément. Douce, sans à-coup elle se fait totalement oublier, le mode confort de la boite est bien calibré pour un fonctionnement raffiné et totalement transparent. A l’arrêt, le système start-stop automatique (débrayable) entre en action une fois que les fluides du moteur ont atteint leur température de fonctionnement. Le redémarrage est rapide mais un peu rugueux. Un 4 cylindres  ne tourne pas avec autant de raffinement qu’un 6, et c’est perceptible dans cette situation. BMW reprend les innovations de ses modèles haut de gamme et les introduit progressivement dans ses versions inférieures. C’est le cas ici pour la commande de boite dont le levier n’a pas une connexion directe avec la boite, améliorant le confort d’utilisation.

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Globalement positif pour le moment, il est temps d’emprunter des routes de montagne, où une série 3 devrait se trouver à son aise, pour affiner mon jugement. Le moteur s’avère plutôt à la peine en sensations fournies, la courbe de couple plate montre ici son inconvénient principal. La poussée est totalement linéaire, sans caractère. La voiture avance bien, les performances sont bonnes, mais elle manque de sel. Le pire apparaît lorsque j’aborde des enchainements de virages. La direction à assistance électrique montre ses limites dans cette situation. Elle digère mal les mouvements rapides du volant, il y a comme un léger délai entre la commande et l’action, additionné d’une ampleur de réaction pas naturelle. Totalement adéquate pour les trajets autoroutiers ou en ville, elle péjore la précision de conduite lorsqu’on accélère le tempo en virages.

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Je déplore également l’absence de palettes au volant pour le pilotage manuel de la boite, les modes automatiques s’avérant décevant en conduite active, principalement dû au fait que lors de freinages à l’approche d’un virage la boite ne rétrograde pas suffisamment  pour le faire en sortie à l’accélération. Le mode sport pour la boite n’améliore pas vraiment la situation sur ce point précis, mais l’option steptronic sport, 350 CHF plus chère que la version de notre voiture d’essai, pourrait y remédier. En courbe, le roulis est très bien maitrisé, comme la plongée lors de freinage appuyé. En conduite sportive, le contrôle de stabilité DSC entre rapidement en action. En le déconnectant il est facilement possible d’obtenir du survirage en sortie de courbe mais la reprise d’adhérence demande de la vigilance car elle n’est pas très progressive. Le mode sport sélectionnable par un poussoir à côté du levier de vitesse ne change pas le comportement de manière drastique, dommage. Probable conséquence du choix de développer une voiture économe, la recharge de la batterie ne s’effectue que lors du freinage, avec comme conséquence un manque de progressivité dans son action.

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