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Essai BMW Série 5 Gran Turismo: un nouveau segment pour de nouveaux besoins ?

Essai BMW Série 5 Gran Turismo Un nouveau segment pour de nouveaux besoins ?

Bref, il est grand temps de démarrer et se lancer sur nos routes… enneigées. Hasard du calendrier, l’essai sera largement contrarié par des chutes de neige abondantes pendant plusieurs jours. Avec un poids à vide déclaré de 2’035kg et un mode de propulsion aux roues arrière uniquement, il faut tout de même faire preuve de prudence et ce malgré les Pirelli Sottozero qui équipent les jantes de 19 pouces de notre modèle (CHF 3’080.-). La transmission xDrive (4 roues motrices) sera vraisemblablement disponible pour la fin de l’année sur l’ensemble de la gamme 5 GT (version 2011, donc).

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Alors que j’entame les premiers kilomètres, l’imposant gabarit passe au second plan et je me concentre sur les sensations que la voiture me laisse entrevoir. Bien que j’aie entre mes mains le plus petit moteur, les 245cv s’avèrent amplement suffisants pour propulser cette « GT » allemande sur nos routes. Mieux, les 540Nm disponibles dès 1’750 t/min couplés à une excellente boîte automatique à 8 rapports répondent aux moindres sollicitations et offrent un excellent agrément de conduite. Ajoutez à ça l’option Adaptative Drive (CHF 4’510.-) et vous avez, au travers de deux boutons sur le tunnel central, la possibilité d’adopter un des trois modes de conduite disponibles : Normal, Sport ou Sport+. Ces derniers influent principalement sur les suspensions, la cartographie du moteur et les temps de réponse de la boîte de vitesses. Grâce à ces artifices, il est possible d’adopter un style de conduite très confortable et économique ou au contraire, de mettre à contribution l’ensemble du châssis et du moteur pour avoir plus de sensations.

Ça, c’est la théorie car dans la pratique, cette nouvelle voiture mélange plusieurs styles et doit donc faire beaucoup de compromis. Les plus importants à mes yeux sont certainement le poids ainsi qu’un centre de gravité élevé malgré les efforts des ingénieurs pour garder la mécanique le plus bas possible. Résultat ? Et bien on est avant tout dans une voiture agréable à rouler mais qui se montrera chétive quand on la taquine un peu trop. A une époque, une GT pouvait réaliser des excursions sur circuit et son propriétaire pouvait en tirer une certaine satisfaction, voire du plaisir. Avec cette BMW estampillée GT, il est difficile de penser qu’un circuit pourrait révéler un aspect caché de sa personnalité, y compris avec le moteur le plus puissant (8 cylindres, 407cv). Le problème ne se situe pas au niveau du moteur mais bien dans l’ADN de la voiture. Entendons-nous bien, elle est très polyvalente et s’acquitte sans broncher de tous les reliefs. Autoroutes, routes nationales, montagnes et petites routes sont avalées avec avidité et dans un agrément qui frise la perfection tant le voyage est confortable. Mais si l’on commence à asticoter l’accélérateur et le frein sur un parcours sinueux, le poids et le centre de gravité s’invitent à la procession pour vous rappeler que vous n’êtes pas réellement au volant d’une GT d’antan. Loin de moi l’idée de vouloir raviver un débat du type « c’était mieux avant ». Mais le problème c’est que quand on fait appel à des lettres aussi mythiques et symboliques que GT, il est difficile de réécrire l’histoire pour recomposer le futur.

Essai BMW Série 5 GT

Ceci dit, dans le cadre d’une utilisation routière classique, la voiture invite au voyage. Le confort, l’insonorisation, l’espace, le couple, l’excellent implant sonore (12 haut-parleurs pour CHF 860.-), l’instrumentation, etc. tout ou presque a été pensé pour rendre votre voyage agréable. Mieux, grâce à cette nouvelle boîte automatique à 8 rapports on dépasse à peine les 1’600t/min à 120km/h. Il va sans dire que ce rythme de sénateur permet à notre « bête de salon » d’être très économe sur des parcours au long cours du type autoroute. Selon la documentation, cette nouvelle boîte automatique permet d’économiser jusqu’à 6% de carburant comparativement à l’ancienne. Les montées en régime ainsi que les changements de rapports se font dans une douceur étonnante au point qu’une boîte à double embrayage n’apporterait rien de plus. Sur l’ensemble de l’essai que je qualifierais de sage vu les conditions météorologiques, la voiture a consommé 9.8l/100. C’est un bon résultat compte tenu du poids de l’engin et il faut remercier le duo « couple et boîte automatique ». En effet, avec une conduite normale on dépasse rarement les 2’000t/min avant de passer au rapport supérieur. En outre, le système de récupération d’énergie EfficientDynamics vous indique quand la voiture recharge la batterie lors de décélérations ou de freinages.

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