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Essai BMW X4M Competition: découverte du S58

Essai BMW X4M Competition

La X4M ne dispose pas de la boîte à double embrayage DCT des M3 ou M4, mais d’une M Steptronic à 8 rapports. Les boutons logés au sommet du nouveau levier de commande permettent de choisir entre trois modes, S1 à S3, mais aucun n’est aussi rapide qu’une boîte à double embrayage.

En mode S3, les montées de rapport m’ont plus donné la sensation d’embarquer l’auto dans un bond en avant que de souligner le verrouillage par un léger à-coup mécanique. Rien de de rédhibitoire, ni de particulièrement enthousiasmant non plus.

BMW X4M Mode M Configuration

Le X4M confirme les bonnes prestations des assistants de bouchon de BMW, le seul système de la production automobile qui me donnerait envie de payer pour l’option et de l’utiliser quotidiennement. La régulation de distance et de vitesse est très bien jugée et évite des plantées intempestives dans un trafic dense.

A plus haute vitesse, le régulateur de trajectoire est un peu louvoyant, avec une tendance à vouloir trop serrer la ligne centrale plutôt que la ligne extérieure. Dans ce cas de figure, l’Autopilot de Tesla reste supérieur dans son aptitude à centrer la voiture dans la voie.

BMW X4M tableau de bord

Le X4M fournit par ailleurs de bonnes prestations de grande routière. A l’arrière, la banquette offre une assise un peu courte et un dossier un peu droit, et la garde au toit est juste suffisante pour ma taille. L’espace reste parfaitement viable sur un long trajet.

Dans l’absolu, le X4M est un bon SUV sportif. A plus de 130’000 CHF, c’est bien le minimum qu’on peut en attendre. A plusieurs reprises pendant les presque 1400 km de cet essai, la même réflection m’a tenaillé: qu’est-ce que j’en retire de plus qu’une M40i tel que le X3 essayé il y a exactement un an ?

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