FCA: Alfa Romeo délaissé pour Maserati
Mike Manley, CEO de FCA, se déclare mécontent de la performance d’Alfa Romeo. En 2014, Alfa Romeo visait des ventes annuelles de 400’000 voitures en 2018. En Juin 2018, l’objectif pour l’année avait été révisé à environ 170’000. Elles furent dans les faits de 120’000 unités seulement, trahissant un manque de compétitivité du produit et la culture d’objectifs manifestement irréalistes.
Sur le marché européen, les résultats de vente de la Giulia et du Stelvio sont impitoyables:
2017 | 2018 | |
Giulia | 23’916 | 16’895 |
Classe C | 176’455 | 150’093 |
Série 3 | 128’614 | 103’581 |
A4 | 145’521 | 115’022 |
XE | 18’858 | 10’957 |
Dans le cas de la berline comme du SUV, Alfa Romeo est relégué au rang d’acteur de niche comme Jaguar, complètement distancé par le triumvirat allemand.
2017 | 2018 | |
Stelvio | 16’903 | 29’150 |
GLC | 112’292 | 124’508 |
X3+X4 | 62’840 | 81’286 |
Q5 | 69’776 | 70’401 |
F-Pace | 30’475 | 23’439 |
La conséquence est un recentrage de la marque sur les segments et territoires où elle a le plus du succès, et une révision drastique des investissements.
Maserati: quitte ou double ?
Si le groupe Fiat Chrysler a foi dans Maserati, ce n’est pas la résultante de la performance commerciale de la marque. Grâce au Levante, les ventes ont atteint 46’300 unités en 2017 avant de retomber de 22% en 2018, et de continuer à s’effondrer en 2019. Sur les trois premiers trimestres 2019, Maserati n’a vendu que 19’500 voitures.
Le plan produit 2020-2023 est re-confirmé comme suit: