Essai Lamborghini Urus: corrida dans le Chianti
La ligne d’assemblage principale a été pensée pour être flexible. Chaque station est opérée par 2 ou 3 personnes assistées de robots pour la manutention des pièces lourdes ainsi que la précision des assemblages. D’autres robots assurent l’approvisionnement des pièces nécessaires. On est dans un autre monde que la ligne d’assemblage des Huracan et Aventador, essentiellement manuelles.
Basé sur la plateforme du groupe VW équipant entre autres les Porsche Cayenne, Audi Q7 & Q8 et Bentley Bentayga, l’Urus dispose d’un châssis dont nous avions pu apprécier les qualités lors de notre essai des Cayenne et Cayenne Coupé. Il est constitué d’assemblages en différents matériaux, comprenant essentiellement de l’aluminium et de l’acier. Cette structure lui donne la rigidité nécessaire à un bon comportement routier.
Sous le capot, nous trouvons un nouveau moteur V8 à essence de 3996 cm3 de cylindrée. Commun aux Porsche Panamera et Cayenne Turbo et, depuis peu, aux RS6 et RS7, il est construit en aluminium. Il dispose de deux turbo-compresseurs twin-scroll installés en position centrale, proche des chambres de combustion. Cette combinaison est garante d’un couple élevé et d’un temps de réponse réduit. Un système de désactivation des cylindres réduit la consommation à faible charge.
Avec une puissance de 650 ch à 6000 t/min, un régime maximal fixé à 6800 t/min et un couple de 850 Nm disponible de 2250 t/min et jusqu’à 4500 t/min, cette déclinaison Lamborghini du nouveau V8 biturbo du groupe VW est la plus puissante jusqu’ici. Le poids DIN annoncé est de 2197 kg, ce qui donne un rapport poids/puissance de 3.38 kg/ch. Les performances annoncées sont remarquables: 0-100 km/h en 3.6 secondes, 0-200 km/h en 12.8 secondes. La vitesse maximale est de 305 km/h.