Essai Cupra Ateca : le SUV sportif accessible ?
Lors de la mise en marche, un son sportif et bien travaillé s’échappe de la quadruple sortie pour revenir à un volume plus sage une fois que le ralenti s’est stabilisé. Dès les premières minutes, les bonnes sensations perçues sur les SUV Seat déjà testés reviennent. L’amortissement est bon, assez ferme mais bien maîtrisé pour que le confort soit préservé. La direction est précise et le gabarit de l’Ateca permet une évolution citadine plus sereine qu’avec le Tarraco, nettement plus encombrant. La boite est agréable dans la gestion de ses changements de rapport, à l’instar des autres DSG du groupe.
En conduite plus soutenue, ce qui semble bien être l’utilisation recherchée par Cupra, l’ensemble est passable. L’amortissement est toujours satisfaisant, principalement grâce l’adoption du système “Dynamic Chassis Control” mais, comme déjà senti sur la Seat Leon Cupra R, le tangage (cabrage à l’accélération, plongée au freinage) est perceptible. Ceci amène des mouvements désagréables à la longue et une conduite moins “propre”.
Le roulis est, lui, bien mieux maîtrisé avec une caisse virant quasiment à plat, amenant des passages en courbe maîtrisés, rapides et propres. Tant le DCC que le système 4Drive y sont certainement pour beaucoup.
Le couple passe parfaitement au sol et il est difficile de mettre véritablement en défaut les suspensions avant indépendantes de type MacPherson ainsi que la partie arrière multibras. L’utilisation des différents modes de conduite, Confort, Sport, Neige, Off-Road, Cupra et Individuel, a un véritable effet sur le comportement routier et ceci est un bon point dans la recherche de polyvalence de ce SUV. Les modes Sport et, surtout, Cupra amènent les inévitables “pouets” à la montée des rapports, ainsi que le même type d’artifice auditif lors de la levée de pied. On s’en lasse, le voisinage aussi.