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Essai Ferrari Portofino: la débutante ?

Essai Ferrari Portofino

En enchaînant les passages, un gros défaut apparaît cependant: le freinage. Il m’avait surpris à froid par sa course morte suivie d’une attaque assez brutale, mais plus ils chauffent, plus le mordant disparaît au point de devenir un réel handicap. La course de la pédale s’allonge légèrement, mais même en appuyant fort, la puissance est insuffisante. Je laisserai le bénéfice du doute à une voiture de presse accusant 20’000 km, mais je suis dubitatif qu’une simple purge remédierait au problème.

Essai Ferrari Portofino Tremola

Après un détour photo par le temple de granit de la Tremola, nous prenons la direction du col du Nufenen. Son ascension en milieu d’après-midi est le théâtre de sensations automobiles sublimes au volant de cette GT. La température est juste assez fraîche pour être agréable, les réserves de couple moteur semblent inépuisables à un rythme routier, le châssis un allié compétent mais exigeant pour les exploiter.

Essai Ferrari Portofino freins carbone céramique

Ferrari revendique un allègement de 80 kg résultant des modifications de la plateforme de la California, un chiffre qui se vérifie sur nos balances avec plus de 100 kg d’allègement, soit 1754 kg avec le plein d’essence. La rigidité d’un cabriolet est trop souvent un point délicat, et la maîtrise de Ferrari en la matière est très convaincante. Aucune réaction perceptible dans la colonne de direction ou visible dans le pare-brise, seuls des chocs asymétriques encaissés à pleine vitesse peuvent occasionner de brèves vibrations dans le plancher.

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