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Essai Ferrari Portofino: la débutante ?

Essai Ferrari Portofino

Même avec le manettino en mode Comfort, la note d’échappement est très présente dans l’habitacle, d’autant plus que le filet de gaz nécessaire au maintien d’une vitesse de croisière entre 140 et 150 km/h déclenche déjà l’ouverture des clapets d’échappement. Rien jusqu’ici n’indique que Ferrari a édulcoré le caractère de la Portofino. Bien au contraire.

Essai Ferrari Portofino San Bernardino Pass

Les sièges de série ne paient pas vraiment de mine (deux variantes cosmétiques supplémentaires existent sur le configurateur). Ils sont adaptatifs sur 5 axes par le biais de l’écran de configuration central, mais le maintien latéral des cuisses et du dos est resté insuffisant pour ma carrure.

Essai Ferrari Portofino

Le versant grison du col du San Bernardino n’est pas d’un intérêt transcendant mais donne des indications intéressantes sur l’agilité du châssis et de la boîte au fil des épingles serrées, exercice que la Portofino négocie avec aise. Les choses deviennent nettement plus intéressantes sur le versant tessinois, sinueux mais large et bien revêtu.

Essai Ferrari Portofino

Les performances du moteur sont très impressionnantes. Il reprend avec force dès les bas régime, et l’absence de temps de réponse est aussi remarquable que le crescendo des accélérations jusqu’à la zone rouge fixée à 7500 t/min, amplifié par le timbre caractéristique d’un V8 à vilebrequin plat et du flux régulier qui s’échappe de chaque banc de cylindre.

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