Essai longue durée Audi RS6 Avant C7 Performance: 25’000 km de velours
Je fis également l’acquisition de prises Milltek permettant la déconnection des soupapes d’échappement. Le propos n’était pas de faire plus de bruit, mais d’éviter les commutations artificielles et très désagréables au fil de la plage de régime. La déconnection laisse les papillons ouverts, les prises Milltek simulent leur présence et évitent l’enregistrement de codes d’erreur par la centrale électronique.
Le montage de cales pour élargir les voies et mieux “poser” la voiture esthétiquement est tentant, mais la perspective de palabres en cas de défaut sous garantie me découragea. L’acquisition de jantes forgées comme train estival fut également une considération, mais le budget conséquent et l’absence d’un modèle visuellement attractif chez BC Forged finirent de me décourager. J’ai acheté un jeu de roues d’origine d’occasion mais quasi neuves sur ebay pour 3300 CHF.
J’ai également répété la pose d’un film de protection XPEL sur le tiers avant de la voiture pour CHF 2’280 afin de protéger bouclier avant, ailes et capots des impacts de gravillons et d’insectes.
RS6 ou Performance ?
Les différences entre les versions RS6 et Performance sont relativement ténues:
RS6 C7 Performance | RS6 C7 | |
Moteur | V8 biturbo 3993 cm3 | |
Puissance | 605 / 6100-6800 | 560 / 5700-6600 |
Couple | 700 / 1750-6000 750 / 2500-5500* | 700 / 1750-5500 |
0-100 km/h | 3.7 | 3.9 |
Consommation | 9.6 | 9.6 |
CO2 g/km | 223 | 223 |
*overboost
Ce V8 dispose déjà de la désactivation des cylindres et d’une configuration “hot-V” avec les turbocompresseurs entre les cylindres, mais est d’une génération plus ancienne que le 3996 cm3 qui équipe désormais les Porsche Cayenne/Panamera Turbo, le Lamborghini Urus, le Bentley Bentayga V8 et sans doute les prochaines RS6/RS7 C8.
A la commande, le choix de la RS6 Performance représentait une évidence pour les équipements et finitions qu’elle embarquait d’origine alors qu’ils étaient en option sur la 560 ch.
Une RS6 Performance au quotidien
Après deux ans et 25’000 km, le charme ne s’est pas dissipé. S’installer dans ce cocon d’alcantara et carbone reste un moment privilégié qui donne une ambiance particulière aux trajets les plus anodins. A froid, le V8 s’ébroue de manière moins démonstrative qu’à chaud où il est presque embarrassant, mais se stabilise sur un ralenti accéléré qui accentue le côté maladroit de la boîte automatique dès qu’on lâche les freins.