Essai Mercedes-AMG CLS 53: le juste milieu
Cet essai s’est déroulé en monte hivernale, des Michelin Pilot Alpin 5 en 19 pouces, et tant la profondeur du profil que la rigidité de flancs ont naturellement une incidence sur les réponses du châssis. Ces enveloppes donnent la sensation de beaucoup travailler en cisaillement. Grâce au système 4Matic+, la motricité est irréprochable, mais les limites sont nettement plus perceptible en freinage appuyé, et le train arrière a tendance à se saucissonner lors des prises d’appui franches. Le train avant est par contre incisif et précis.
J’ai apprécié la possibilité de moduler l’amortissement d’une touche sur la console centrale tout en restant en mode Sport+, sans devoir aller fourrager dans les sous-menus pour me concocter une configuration individuelle. On peut ainsi conserver tous les autres paramètres sans pour autant laisser ses plombages quelque part sur l’ascension du col du Lucmanier.
L’appréciation du design intérieur des berlines Mercedes contemporaines est une affaire de goût. La finition carbone lui donne un certain cachet, mais le prix de l’option a de quoi faire tousser (CHF 3’450).