Essai BMW X2: fashionista
Ce véhicule ne dispose pas des sculpturaux sièges M Sport, mais le réglage des rembourrages des sièges sport de série les rend très confortables. Le triangle volant-placet-pédalier préserve une position de conduite raisonnablement allongée, un bon compromis entre la position de conduite naturelle d’une berline et la hauteur de vue tant prisée par certain(e)s. Le volant présente la jante épaisse caractéristique des produits estampillés de la triple nouille M, mais j’ai trouvé son diamètre incongrûment grand.
Cet exemplaire est équipé en motorisation xDrive20d. Comme toutes les nouvelles compactes BMW, le X2 est construit sur une plateforme à moteur transversal, donc privée de six cylindres en ligne.
sDrive18i | L3 1499 cm3 | 140 ch | 220 Nm |
sDrive20i | L4 1988 cm3 | 192 ch | 280 Nm |
s/xDrive20d | L4 1995 cm3 | 150 ch | 350 Nm |
s/xDrive20d | L4 1995 cm3 | 190 ch | 400 Nm |
Le X2 M35i équipé du 4 cylindres deux litres porté à 450 Nm et 306 chevaux a été annoncé mais ne figurait pas encore au configurateur à parution. Le xDrive25d (231ch/450 Nm) annoncé lors de la présentation manque également à l’appel.
Ce 4 cylindres turbodiesel de 1995 cm3 (type B47D20) développe 400 Nm entre 1750 et 2500 t/min, et sa puissance culmine à 190 chevaux à 4000 t/min. Pas de technologie révolutionnaire, juste un bloc éprouvé en production depuis 2014. Ses prestations m’ont surpris toutefois. Une fois le cognement à froid caractéristique – et plutôt bien atténué – passé, il est souple et onctueux, mais le mur de couple caractéristique des turbodiesels, 400 Nm tout de même, est complètement lissé.