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F1 2018: redistribution des cartes ?

Ferrari F1 2018 Barcelone

A noter enfin que la Scuderia fait actuellement grincer pas mal de dents dans le paddock puisqu’elle vient de recruter l’ingénieur Laurent Mekies, qui, après un passage chez Arrows, Minardi puis Toro Rosso, officiait depuis 2014 à la FIA en tant que directeur de la sécurité et directeur de course adjoint. Il débarquera à Maranello en septembre emportant pas mal d’informations sur tout le paddock dans ses bagages, après une simple période de jardinage obligatoire de 6 mois.

Red Bull en embuscade

Sans surprise, le 3ème larron de ce que nous pourrions qualifier de “groupe de tête” est l’équipe RedBull, qui a vécu une petite révolution interne avec la nomination du français Pierre Waché, ex-Michelin et spécialisé dans les liaisons au sol, en qualité de Directeur technique et remplaçant à ce poste le génial Adrian Newey.

F1 2018 Red Bull Racing

Toujours équipée d’un moteur Renault, qui semble avoir très nettement progressé en termes de fiabilité par rapport à l’année passée (même si on peut noter une alerte batterie), la monoplace frappée du taureau bondissant a surtout l’air très bien née. D’aucuns diront même qu’il s’agit là du meilleur châssis du plateau tant l’auto à l’aéro léchée paraissait à l’aise et collée à la piste dans l’enchainement des virages 1, 2 et 3 du circuit catalan.

La méfiance doit rester de mise face à ce titre officieux fièrement revendiqué par plusieurs écuries chaque saison, mais l’on peut raisonnablement avancer que la lutte avec Ferrari, et espérons Mercedes, sera serrée. Lors des simulations de course réalisées par l’écurie, il fut même constaté un rythme régulièrement plus rapide que celui de l’équipe allemande.

F1 2018 Red Bull Racing Barcelone

Red Bull Racing affiche donc une belle confiance, Helmut Marko avançant même que les moteurs Mercedes et Ferrari sont aux limites de consommation d’huile (0,6l pour 100l de carburant) quand le Renault en serait très loin (0,1l). Il compte donc sur de gros progrès quand le motoriste français aura optimisé cette gestion.

Attention toutefois, les temps sont (très) bons, mais là où Mercedes nous a habitué à rouler (très) chargée en essence, RedBull est coutumière de la stratégie inverse ces dernières saisons.

L’écurie peut enfin s’appuyer sur un duo de pilotes rapides et solides avec Daniel Ricciardo (auteur de quelques petites fautes cet hiver) et surtout Max Verstappen, véritable détonateur du peloton depuis son arrivée en F1. Il sera à ce propos intéressant de suivre l’évolution des rapports entre les deux coéquipiers, la saine rivalité pouvant vite tourner en guerre fratricide comme nous l’a montré il y a peu le duel Rosberg/Hamilton.

Si la hiérarchie au sein de ce trio de tête est difficile à dégager clairement, c’est encore plus compliqué au sein du groupe suivant, constituant le gros milieu du plateau, et où viennent se positionner pas moins de 6 équipes sur les 7 restantes.

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