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F1 2018: redistribution des cartes ?

Force India rose pâle

Deux fois de suite “meilleur des autres” avec deux 4èmes places au championnats constructeurs 2016 et 2017, Force India est restée en retrait lors de ces tests. Pas d’inquiétude particulière pour l’écurie qui devrait changer de nom juste avant l’Australie. Tel était son programme d’essai, savoir se concentrer sur le travail de fond, sur les réglages du châssis et sa partie mécanique, tout en laissant les designers peaufiner le plus longtemps possible la partie aéro, dont la version définitive ne sera apportée qu’en Australie. Cette manière de procéder avait déjà été adoptée l’année dernière avec succès, et on ne change pas une méthode qui porte ses fruits.

Force India F1 2018 Barcelona Pre Saison

Au plan des pilotes, les vives tensions de l’année dernière sont aplanies et tant Esteban Ocon que Sergio Perez affichent une volonté de travailler en bonne intelligence. Pourvu que ça dure !

Williams inquiète

L’inquiétude est bien plus présente à l’analyse de la prestation réalisée par l’écurie Williams, autre team historique de la discipline vivant en eaux troubles. Depuis la belle saison 2014, la performance du team n’a malheureusement fait que se dégrader.

Williams F1 2018 Barcelona Test

L’arrivé de Paddy Lowe en tant que Directeur technique associé et auréolé de 6 titres mondiaux de suite avec Mercedes avait fait naitre bien des espoirs, mais il parait bien difficile d’envisager un retour rapide vers le succès. Le châssis 2018, s’il ressemble visuellement beaucoup à son prédécesseur, part d’une nouvelle philosophie technique qui mettra du temps à délivrer son plein potentiel supposé. Les chronos réalisés en attestent, il y a encore beaucoup de travail et l’on peut s’interroger sur la capacité des pilotes titulaires à le réaliser, vite et bien.

Lance Stroll doit encore trouver les clés de son propre potentiel, et lui adjoindre un autre débutant comme coéquipier en la personne de Sergey Sirotkin, quand bien même est-il accompagné d’un très solide budget (on parle de 20 millions de $ par saison), n’est sans doute pas la solution la plus simple pour trouver des références techniques rapide.

Pour pallier ces manques, Williams a misé sur la présence du revenant Robert Kubica en tant que 3ème pilote. Longtemps pressenti pour un rôle de titulaire, le polonais se voit confier cette mission de réserviste qui lui apportera du roulage sur quelques vendredi de grand-prix, au surplus des kilomètres réalisés cet hiver à Barcelone. Même si Kubica avance déjà savoir ce qu’il convient de modifier sur la monoplace, ce temps de roulage sera vraisemblablement trop insuffisant pour être déterminant.

Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, il faut ajouter à ce tableau inquiétant le départ annoncé du sponsor principal de l’écurie en fin de saison, et une guerre froide entamée avec McLaren, soupçonnée de démarcher les sponsors attachés au team de Grove.

 

En résumé, la hiérarchie de ce groupe de 6 écuries est impossible à dégager clairement, d’autant qu’elle devrait être évolutive au fil de la saison, et au gré des pistes rencontrées. Ceci nous promet de belles bagarres pour les points.

Sauber, le début de la reconstruction

Il nous reste à citer l’équipe Sauber pour compléter notre tour d’horizon.

Non qu’elle soit lourdement inférieure aux autres, mais si le travail réalisé fut sérieux et appliqué lors des tests, le team part de nettement plus loin que les autres. Il entame cette saison sa vraie reconstruction, sur la base d’un partenariat avec Alfa Romeo accompagné de la fourniture de moteurs Ferrari up to date, et le tout sous la houlette de Frédéric Vasseur dont les capacités de directeur d’écurie ne sont plus à démontrer.

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