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Essai Audi R8 V10 Spyder

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A notre arrivée à Barcelone, je lance une OPA sur un exemplaire bleu Ara équipé des baquets sports (en cuir gris en l’occurrence) et nous partons à la découverte de la R8 Spyder en direction de Torello. La bonne nouvelle est que la voiture est imperturbable. Aucune vibration n’est perceptible dans la direction, le cadre de pare-brise ou le plancher. Que ce soit sur des cassures sèches ou des routes bosselées, toutefois rares dans cette région de la Costa Brava, la R8 Spyder encaisse sans la moindre vibration révélatrice d’un défaut de rigidité.

Essai Audi R8 V10 Spyder Misano Rot

La R8 Spyder n’est (pour l’instant) disponible qu’en version “pas Plus”, soit avec une configuration du V10 atmosphérique développant 540 Nm à 6500 t/min et 540 ch à 7800 t/min (le moteur de la R8 V10 Plus développe 560 Nm à 6500 t/min et 610 ch à 8250 t/min). Les différences mécaniques avec la déclinaison Plus se limitent à un collecteur d’admission différent, des soupapes en alliage conventionnel au lieu du titane, et d’une cartographie plus sage. Sans comparaison directe, je serais incapable de déceler des différences flagrantes de performances. Les accélérations sont massives et la souplesse du V10 à bas régime (il fonctionne régulièrement à moins de 1500 t/min en septième) n’a d’égal que sa verve à 8000 t/min. Les montées en régime sont inlassables, un crescendo organique qui reste incontestablement l’apanage des mécaniques atmosphériques. La réponse à la pédale est d’une pureté absolue, immédiate à l’ouverture, sans à-coups au lever de pied.

Essai Audi R8 V10 Spyder

Malgré un régime de couple maxi élevé, le 5.2L est bien rempli, avec plus de 420 Nm dès le ralenti, un décollage significatif depuis 3000 t/min et 500 Nm à partir de 5000 t/min. Les performances ne sont pas aussi saignantes que celles d’une McLaren 570S – plus coupleuse (600 Nm) et surtout beaucoup plus légère, mais paradoxalement plus pointue également. Le V10 atmosphérique de la R8 donne l’impression tenace de mieux reprendre à bas régime que le 3.8L biturbo de la “petite” McLaren.

Essai Audi R8 V10 Spyder

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