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Essai Porsche Cayman S

Porsche Cayman S

Les freins -acier- se sont montrés stupéfiants de mordant et d’endurance, sur une voiture strictement de série y compris le liquide de freins. Les baptêmes et séries successives n’ont pas altéré ses capacités, tout au plus la pédale devenait un rien spongieuse après plusieurs séries, mais sans influer sur la puissance de décélération. Ce sont les pneus qui criaient grâce en premier, les très efficaces Pirelli en 20′ n’étant pas prévus pour des séries intensives sur piste.

Porsche Cayman S Porsche Cayman S Porsche Cayman S

Revenons à la boîte. En mode manuel, le temps de réaction est très bref et les palettes de dimension généreuse fixées sur le volant s’avèrent très instinctives à l’utilisation. On ne les cherche jamais et elles se font totalement oublier. Le rétrogradage est parfaitement synchronisé, aucune latence dans la fermeture des embrayages ni de temps de réponse. La boîte restera sur le rapport engagé si l’on atteint le rupteur (7’600 t/min) et refusera de rétrograder si la commande engendre un sur régime. Nous avons également effectué une série en tout automatique sur le mode Sport Plus. Force est de constater que les puristes vont de plus en plus souffrir. Il n’est plus à prouver qu’une boîte double embrayage surpasse largement en efficacité n’importe quelle boîte manuelle, nous sommes obligés de constater que le mode le plus efficace est bien en automatique. Elle exploite ainsi le moindre cheval du moteur, accélérant très précisément jusqu’au régime maxi, rétrogradant rapidement au freinage en conservant des régimes élevés. Il faudra juste s’habituer à certains rétrogradages à l’accélération en sortie de courbe, le point le plus lent d’un virage étant la corde, la boîte choisissant donc ce moment pour descendre un rapport. Pas gênant mais inhabituel. Dans ces conditions et en mode manuel, on tendrait à conserver le rapport supérieur, au prix d’une accélération moindre. Nous comprenons maintenant pourquoi même les pilotes professionnels signent leurs chronos en mode automatique, comme les 7’37 de la Carrera S sur la Nordschleife.

Derniers détails, la sonorité du moteur vraiment envoutante malgré l’absence de l’échappement sport et des sièges Sport Plus rendant les baquets superflus sur une telle voiture.

Porsche Cayman S

Au final, cette Cayman S est bien une Porsche à part entière, elle est performante et endurante sur piste, mais surtout distille des sensations dignes d’une vraie sportive. Elle se montrera douce et polyvalente sur route, faisant de chaque kilomètre parcouru un moment de plaisir. Une vraie Porsche, très attachante. Rendre les clés à son propriétaire fut le moment le plus difficile.

Porsche Cayman S

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