Essai longue durée – Ferrari F550 Maranello
Ferrari F550 Maranello: deuxième opinion
Le souvenir venant immédiatement à l’esprit à l’évocation de la Maranello est le suivant. Je suis assis dans le siège passager d’une F355 GTS bleue, nous sortons de la Variante della Rogia sur le circuit de Monza, devant nous une très belle F550 jaune, et, un peu plus loin, les deux virages à droites, mythiques, de Lesmo. Le premier est avalé correctement, par les deux pilotes, alors que le Lesmo 2 montre les compétences de « mon » pilote et de la F355. Nous sortons de ce virage parfaitement, les huits cylindres chantent, la F550 est à notre portée, quelques longueurs devant nous, mais voila, la ligne droite qui suit démontre les qualités du 12 cylindre de cette voiture jaune, elle s’échappe inexorablement vers « Ascari ».
Plus tard, je me retrouve toujours en passager, mais cette fois dans la Maranello grise de cet essai. Je peux constater que le couple, très présent, demande à chaque accélération franche une bonne dose d’attention. Puis, au volant, la première chose qui m’inquiète est cette commande de boite avec la grille légendaire, vais-je pouvoir passer les vitesses correctement ??? Le court essai d’une Modena manuelle reste ma seule expérience de ce type de commande. Je décompose bien les mouvements au début et tout se passe bien. Les claquements du levier contre cette grille marquent l’esprit, mais je maîtrise des changements plus rapides sans soucis. Plus tard, lors d’un second essai, le maniement de cette commande deviendra de nouveau une source d’inquiétude, un seul changement de deuxième en troisième, avec le choc du levier sur la partie de grille séparant les deux axes, m’inspire le respect.
Question design, c’est une vraie classique. Le seul aspect jurant aujourd’hui est le porte-à-faux avant, sinon, la ligne est superbe, la prise sur le capot ainsi que les sorties d’air sur les ailes avant lui donnent c’est aspect sportif qu’une DB7, par exemple, ne possède pas, sans compter l’arrière de l’anglaise totalement quelconque. C’est de trois-quart arrière, qu’elle a le plus de caractère, qu’elle transpire la tradition Ferrari. Incontestablement une très belle voiture dans l’absolu, et qui le restera encore un bon moment.
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Liens
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