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Essai VW Golf R Variant : l’art de la polyvalence

Essai VW Golf R Variant
La VW Golf R Variant: un trait d’union entre S3 Sportback et Leon ST Cupra. 

En avril 2015, soit une année après son lancement, la Golf VII R ajoute une corde à son arc en se déclinant également en version Variant, appellation break chez VW. Même si mon collègue J-A Dayer avait déjà essayée la version « pas break », nous n’allions pas refuser une telle proposition. Ce d’autant plus que, contrairement à la version normale qui avait été testée en boîte manuelle, la Variant n’est disponible qu’avec la boîte DSG à 6 rapports. Alors, 2 ans après sa sortie, la Golf VII R est-elle toujours dans le coup, et plus particulièrement dans cette version break ? Réponse sans plus tarder.

Essai Volkswagen Golf R Variant
Essai VW Golf R Variant Essai VW Golf R Variant

Extérieurement, on connaît les habitudes du constructeur de basse Saxe : celui-ci ne fait pas dans l’exubérance sur ses modèles sportifs. Ici, les seuls éléments qui sautent aux yeux des néophytes sont les superbes jantes grises 19’ « Pretoria » (CHF 1’200.-) ainsi que les 4 tubulures d’échappement, parfaitement intégrées grâce à un généreux diffuseur noir. Plus près, on observera quelques timides touches de sportivité, mais malgré son châssis abaissé de 20mm, notre véhicule d’essai passe inaperçu dans le trafic, fait sans doute apprécié par la clientèle de la marque. Force est de constater que l’ensemble est homogène et réussi, bien que personnellement je l’aurais préférée plus caractérielle, à l’instar d’Audi qui dote certains de ses modèles sportifs familiaux d’ailes élargies. En parlant du constructeur aux anneaux, il est à préciser que notre Golf R est conçue sur la même plateforme (MBQ) que sa cousine l’Audi S3. L’ensemble de la mécanique, à savoir le moteur, la transmission, ainsi que les trains roulants sont également identiques. Il n’y a qu’à l’intérieur que la donne change totalement.

Essai VW Golf R Variant: intérieur
Essai VW Golf R Variant Essai VW Golf R Variant: intérieur

Moins cossue et moins bien finie que l’Audi, la Golf n’a pas oublié de se concentrer sur ce qui a contribué à sa réputation : fonctionnalité, praticité et durabilité. Ainsi, si certains plastiques sonnent creux, ils semblent être bien résistants aux rayures. En comparaison de certaines concurrentes, l’agencement intérieur commence à dater, alors que de nombreuses esquisses de la Golf VIII fleurissent sur Internet. Ceci dit, ergonomie et fonctionnalité sont au rendez-vous-même dans les moindres détails. Je citerais par exemple, le fait que les données de consommation et kilométriques « depuis le plein » se remettent automatiquement à 0 après le passage à la pompe. De nuit, plusieurs touches bleutées s’illuminent comme les seuils de porte. J’apprécie également le volant sportif en cuir spécifique à cette version, tout comme les sièges qui ont eux-aussi eut droit au régime sportif. Pour le reste, l’intérieur est similaire au reste de la gamme, tout comme l’ensemble des cotes intérieures, ce qui fait que l’on se sent à l’aise dans ce break au coffre généreux (605 litres). C’est au passage, une vingtaine de litres de plus que la Seat Leon ST Cupra qui, malgré ses cotes intérieures identiques, perd en volume de coffre du fait de sa lignes de toit redescendant plus vite.

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