Essai Mercedes C43 AMG 4Matic: l’autre griffe AMG

Essai Mercedes C43 AMG

Arrivé sur les rives du lac majeur, je prends le temps d’un examen plus contemplatif de cette C43 AMG. Le style Mercedes plait manifestement et a largement contribué à rajeunir la clientèle et faire progresser la marque sur de nombreux marchés, Suisse incluse, mais je trouve la voiture un peu fluette, malgré des jantes de 19 pouces, les plus grandes disponibles sur le configurateur. Comme à l’intérieur, j’aurais apprécié une esthétique un rien plus affirmée, plus plantée. Plus AMG.

Essai Mercedes C43 AMG 4Matic

Le deuxième acte de cet essai nous replace dans les Alpes, mais cette fois en solo, sans coffre plein à ras bord et sièges arrière chargés d’excédent de bagages. Nous ne sommes plus en mode balade en couple, mais en mode arsouille. Depuis Andermatt, je pars en chasse d’une paire de 991 GT3 pour illustrer notre essai du modèle. Montée express du premier tiers du Gotthard, puis Furka, descente dans les vertes plaines entre Obergoms et Ulrichen, puis retour à Gletsch et Grimsel dans la foulée. Le tout sans traîner en chemin, voire en attaquant franchement.

Essai Mercedes C43 AMG 4Matic

A la différence du V8 biturbo de la C63 AMG et sa boîte MCT à 7 rapports envoyant le couple vers les seules roues arrière, Mercedes équipe la C43 de sa boîte 9G Tronic et d’une transmission 4Matic avec une répartition annoncée à 31/69%. Le contrôle de trajectoire offre 3 niveaux, Normal, Sport ou déconnecté. Le passage en mode Sport permet d’éviter des limitations de couple assez pénalisantes tout en conservant le filet de sécurité nécessaire sur route ouverte. Le passage en mode Sport+ donne plus de personnalité à la note d’échappement, mais nécessite impérieusement l’utilisation du mode manuel pour contre-carrer une logique de gestion ridiculement et inutilement agressive. L’ensemble prend alors corps et permet d’avoiner à s’en scolioser la colonne vertébrale, grâce à ces satanés sièges trop larges.

Essai Mercedes C43 AMG Cabriolet Argent Indium

L’homogénéité de la C43 dans ses conditions est remarquable, et on se surprend à rouler à un rythme répréhensible que ce cabriolet encaisse avec un naturel presque insolent. La boîte n’est pas particulièrement rapide dans ses réactions aux palettes, la connection homme-machine est un peu complaisante dans ce registre, mais elle n’en devient pas intrusive pour autant.

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