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Essai Mazda CX-5

Essai Mazda CX-5

Les moteurs à essence de Mazda affichent des taux de compression élevés, similaires à des moteurs diesel récents: 14:1 pour le 2.0 litres, et 13:1 pour le 2.5 litres. Le but est d’améliorer la combustion et d’extraire un couple accru à bas régime. Les phénomènes d’auto-allumage (cliquetis) doivent être combattus, notamment avec un long collecteur d’échappement 4-2-1 atténuant le reflux de gaz d’échappement vers les cylindres. Tous les groupes proposés intègrent un système start-stop “i-stop”, et le 2.5 litres adopte également le système de récupération d’énergie i-ELOOP: en décélération, l’alternateur recharge une supercap qui est ensuite utilisée pour alimenter les périphériques lorsque le moteur est à l’arrêt à un feu. La batterie 12V étant ainsi moins sollicitée, la consommation de carburant liée à l’entraînement de l’alternateur diminue.

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Mazda défend son approche à contre-courant de la tendance au downsizing comme étant la meilleure solution en termes d’efficience énergétique. Le deux litres 165ch affiche une consommation mixte NEDC de 6.0 L/100km (139 g/km), le 2.5L 192ch est donné pour 7.2 L/100km (165 g/km). Issue prévisible, la consommation en usage réel s’écarte significativement des valeurs NEDC. Nous avons relevé 9.0 L/100km sur des trajets mixtes parcourus à une moyenne horaire de 74 km/h, l’ordinateur de bord affichant une valeur plus optimiste de 8.5 L/100 km. Le bilan de sobriété n’est pas à proprement parler médiocre, mais il n’est pas éblouissant non plus.

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Restent donc les prestations pour défendre le l’option stratégique de Mazda de ne proposer que des moteurs essence atmosphériques. Des qualités, le 4 cylindres 2.5L en a. Il est souple à bas régime, fonctionnant sans vibrer et avec régularité, mais c’est surtout dans la partie orientale du compte-tours qu’il se réveille et présente plus de carisme. Dès 4000 t/min, son appétit à prendre des tours est manifeste, procurant au CX-5 des performances honorables et un caractère attrayant si l’on doit rouler pressé. L’esprit zoom zoom cher à Mazda est donc bien présent,  et l’agrément est donc à aller chercher haut dans la plage de régime, ce qui est plutôt contraire à la vocation d’un crossover très probablement condamné à un usage quotidien placide. Hors polissonneries occasionnelles, la disponibilité d’un couple abondant à bas régime demeure la meilleure recette pour offrir un bon confort de conduite et contenir la consommation. Sous cet angle, le 2.5L Skyactiv-G aura de la peine à soutenir la comparaison avec un 2.0L turbocompressé, par exemple celui du BMW X1 ou du VW Tiguan.

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