Essai Toyota RAV4 Hybrid AWD: en toute sobriété
L’habitacle à l’avant est très spacieux, plus que des places arrières pas particulièrement généreuses malgré le gabarit du RAV4. Le coffre offre un bon volume, une forme et un seuil de chargement à bonne hauteur pour une utilisation quotidienne de ses 580L. Le caisson JBL n’empiéte que peu sur la capacité de chargement.
Si nous revenons sous ce fameux grand capot plat, nous trouvons dessous, le nouveau bloc essence 2.5L est doté d’une injection mixte directe et indirecte ainsi que d’une distribution variable. Il développe 221 Nm à 3600 t/min et sa puissance culmine à 178 chevaux à 5700 t/min. Il est épaulé par deux moteurs électriques, un par train roulant:
Avant | Arrière | |
Puissance (ch) | 120 | 54 |
Couple (Nm) | 202 | 121 |
Ils sont alimentés par un pack NiMH de 1.6 kWh logé sous la banquette arrière. Toyota réalise ainsi une transmission intégrale électrique, sans arbre de transmission. Le 0 à 100 est exécuté en 8.1 secondes, contre 8.4 secondes pour la version traction disposant d’un seul moteur électrique et 218 chevaux de puissance système.
Avec l’épopée Prius, Toyota est passé maître en matière d’efficience thermique. Ce nouveau groupe atteint 41%, ce qui est remarquable pour un moteur à combustion. Toyota utilise son système “Variable Valve Timing – intelligent Wide”, ou VVT-iW, pour varier le calage de l’arbre à came d’admission et d’alterner entre le cycle Atkinson, connu pour son efficience à faible charge, avec le cycle Otto classique des moteurs quatre temps, plus orienté vers la performance.